vendredi 29 février 2008

PREDATEURS...

Le mot prédateur désigne, à la fois, l’animal qui se nourrit de proies, et l’humain qui survit grâce à la chasse et la cueillette. Depuis quelque temps, il désigne aussi -et justement- le délinquant sexuel à l’affût d’une victime capable d’assouvir son autre… faim !
Mais il n’est pas encore utilisé pour nommer ces organisations états-uniennes embusquées dans les ruelles de l’économie internationale, prêtes à fondre sur des entreprises dont les profits deviendraient leur aliment : les fonds de pension !
L’état de son économie est tel que ce pays, premier du monde et exemplaire dans tous les domaines nous dit-on, les États-Unis, est incapable aujourd’hui de financer, entre autres, sa propre santé, son éducation et sa vieillesse. À tel point que rien n’intéresse ces fonds de pension exsangues que… le sang de leurs victimes ! Ces organisations ne peuvent même pas revendiquer le terme de charognards -le charognard faisant œuvre de salubrité publique en débarrassant la nature de ses cadavres-, puisque leurs proies sont des organismes bien vivants, ces entreprises qu’elles paralysent d’abord, saignent ensuite, dépècent enfin, dont elles dévorent les morceaux en grande réunion de retraités gavés de boisson gazeuse à la cocaïne.
Criminelles !
Car prendre la vie à l’un pour l’entretenir artificiellement chez l’autre (quelles que soient les motivations ou besoin de cet autre) est criminel !
Ainsi voit-on naître chaque jour de nouveaux champs de ruines matérielles et humaines partout dans le monde, en Europe notamment. Et ce, dans tous les domaines de l’industrie, du service, ou de… la création artisanale. Champs de ruines dont la seule éphémère -et douteuse- justification aura été de maintenir sous perfusion un moribond condamné depuis longtemps par une maladie mentale incurable qui pousse ce pays à mettre la terre entière et tous ses peuples à son service exclusif : l’impérialite aiguë !
Mais que ces fonds vampires prennent garde : la violence appelle toujours la violence !
Et il leur sera bien difficile, un jour, de se faire passer une nouvelle fois pour… des victimes !
Dépouiller l’autre de ce que je crois être la solution à mon problème n’a toujours été que dangereuse illusion !
C’est en moi que se cachent le secret de ma propre vie et les moyens de l’assumer. En moi seulement !
Tout le reste n’est qu’œuvre de… prédateurs !

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