jeudi 30 juillet 2009

TERREUR et... bonnes vacances !


Les temps n’ont pas changé ! Malgré les efforts des socio-psycho-politico-démagogues qui tentent chaque jour de nous faire croire que l’être humain est moins ceci, plus cela… en quelques mots, moins vénal et moins con, force est de constater que rien n’a changé sous le soleil, ni mieux, ni pire ! La seule grande différence : les moyens techniques qui permettent de démultiplier les effets de la perversité (rarement de la bonté) naturelle. Et le désir de gain (argent et pouvoir…), quelles qu’en soient les conditions, nous immerge toujours dans le temps des grandes peurs.
Prendre les nouvelles quotidiennes, c’est passer de la terreur de l’avion aux affres de la grippe H1N1, de la crainte (légitime celle-là !) de se retrouver au chômage à la hantise de l’accident de voiture sur la route des vacances, de la peur panique du cancer à l’épouvante suscitée par un tueur en série, de l’alerte au pompier pyromane à l’angoisse née de la perspective d’embardées de la guimbarde nationale causées par l’absence du cocher terrassé par un malaise vagal, du vin qui tue à la cabine de bronzage artificiel, puis à la saucisse grillée qui ronge de l’intérieur et finit par provoquer… la mort !
Des ministères aux laboratoires médicaux, en passant par les agences et comités d’experts de tout poil, on s’acharne à cultiver la trouille populaire pour le plaisir solitaire de quelques-uns sous les ors des palais nationaux, pour une pratique aisée de l’onanisme bancaire de quelques autres, pour le foutage de gueule du citoyen basique pratiqué par les propriétaires d’une parcelle de pouvoir financier, civil, religieux, militaire, spirituel, intellectuel… si infime soit-elle !
Hier, le seigneur et le curé régnaient par la peur du gibet et de l’enfer ! Aujourd’hui, le ministre et le médecin règnent en pérorant sur toutes les ondes, par… la terreur d’un même virus !
Et, pendant ce temps de souffle suspendu d’un peuple épouvanté, on bidouille les statistiques de la sécurité et de l’emploi, on redécoupe la France électorale, on fait exploser le prix de l’électricité, on évite de parler des indemnités parlementaires, on envoie les caissières au boulot le dimanche et, conséquence logique, on emprisonne les enfants livrés à eux-mêmes et… aux petits chefs de la rue, on graisse la patte et le reste aux grands patrons, on brade La Poste aux boursicoteurs, puis, conscience endormie et arrières assurés, on pose le maroquin sur le bureau Louis XV du mobilier national, on monte dans sa berline vernie, et on se retire dans son château !
Bonnes vacances à toutes et à tous !

images : photo GL masque Dreamstime

Vladimir et la Grande Catherine

La soirée Plumes et Saveurs a tenu toutes ses promesses : Salle comble... sujet passionnant... Vladimir Fédorovski en très grande forme, accompagné par sa discrète et chaleureuse épouse Irina.
Dire que la Grande Catherine n'a plus de secrets (d'alcôve) pour nous n'est pas juste. Elle a vécu tellement intensément ! Mais nous en savons assez maintenant pour savoir que, de Potemkine à Voltaire, en passant par quelques autres -dont Diderot-, elle a puisé dans toutes les formes d'activité physique, affective et intellectuelle, pour asseoir son trône sur un socle russe en béton (elle, la Poméranienne !), et éclairer des Lumières du temps de vastes contrées orientales considérées alors comme... obscures !
Quel personnage ! Quelle Femme ! Quel chef d'Etat !

Souvenir :


Prochain dîner : 22 août, en compagnie de la romancière Henriette Bernier
pour son livre "Petite Mère" (éd. Presses de la Cité, collection Jeannine Balland)

samedi 25 juillet 2009

Fédorovski... Grande Catherine

Heures passionnantes en perspective :
Je reçois à Contrexéville (Villa Beauséjour) ce soir, samedi 25 juillet (vingt heures), pour le dîner littéraire mensuel de notre association Plumes et Saveurs, un homme de coeur et de culture, auteur de qualité : Vladimir Fédorovski. Il va nous parler de son nouveau livre : Les Amours de la Grande Catherine (éd. Alphée-J-P Bertrand).

« Les vraies histoires d’amour commencent toujours après quarante ans. »
Cette phrase de la Grande Catherine qui a effectivement rencontré l’homme de sa vie à 44 ans, donne le ton de ce nouvel ouvrage de notre ami Vladimir Fédorovski. À partir d’archives inédites, notamment les lettres intimes et érotiques de l’impératrice, l’auteur propose un nouveau regard sur Catherine II, son temps, ses amours et ses jardins secrets, révélant d’un côté, la femme d’état exceptionnelle, et, de l’autre, l’amoureuse éternelle qui nous donne de l’amour une vision étrangement moderne !
À partir d'archives inédites, notamment les lettres explosives et érotiques de l’Impératrice, l'auteur propose un nouveau regard sur son temps, ses amours et ses jardins secrets, révélant d'un côté, l'autocrate, de l'autre, l'amoureuse perpétuelle qu'on n'a eu que trop tendance à comparer à une Messaline. L'impératrice a tout d'abord placé la Femme au centre des rapports amoureux à l'égal des hommes, puis a assumé ses relations aux yeux de tous. Cette démarche n'était pas encore dans l'air du temps.

Auteur couronné de 18 prix littéraires, Vladimir Fédorovski est un homme aux vies multiples : d'abord interprète de Brejnev, il devient porte-parole du Mouvement pour les réformes démocratiques dans l'URSS finissante, puis de Boris Eltsine. Il a acquis la nationalité française en 1995, grâce à l'intervention de Jacques Chirac. On le retrouve aujourd'hui professeur à HEC-Paris, éditeur, auteur de romans historiques à succès ! Amoureux de Contrexéville, fidèle de nos dîners littéraires à la Villa Beauséjour, il revient avec sa passion habituelle nous parler d’une grande européenne d’hier, amoureuse et Femme… d’État ! « Les Amours de la Grande Catherine » est son 21ème livre.
Bonne soirée !

lundi 13 juillet 2009

Concession...


Chaque concession
ne peut qu'affaiblir un peu
celui qui la fait
et offenser davantage
celui qui l'obtient.


Gustave THIBON Diagnostics Librairie de Médicis 1942

dimanche 12 juillet 2009

Méditons...

En ces temps de travail du dimanche imposé, de festin G8 sur les ruines italiennes, de tambours et trompettes, gros bras, blindés phalliques et coups de menton dans les rues de Paris, si nous prenions le temps de réfléchir...
Oui, je sais, la réflexion est déjà une subversion ! Mais... ne sommes nous pas des "roseaux pensants" ?
Certes, autrefois, le banquier Pébereau avait rêvé de nous décérébrer "Nous avons pensé à tout pour que vous ne pensiez plus à rien !", mais il n'a réussi qu'à nous dépouiller !
Pas grave ! Il nous reste l'essentiel !
La preuve :
Et si...
L'exigence de profit n'était pas la modernité que les experts et leurs alliés politiques nous vantent chaque jour, mais un archaïsme, l'archaïsme type ?
Et si...
Le libéralisme, nouvelle religion d'Etat, parce qu'il méprise le minéral, le végétal, l'animal et l'humain, n'était qu'un crime contre l'humanité ?
Et si...
La loi du marché, loi suprême des illusionnistes de la liberté, n'était que la loi de la jungle érigée en principe de fausse morale ?
Telles sont mes questions du jour... de tous les jours !
A chacun sa/ses réponse(s).
L'important n'est pas de vouloir convertir, mais d'y réfléchir !
Alors, ensemble, réfléchissons !

samedi 4 juillet 2009

Parle... ment !

Ceux qui savent ne parlent pas.
Ceux qui parlent ne savent pas.
Lao Tseu
image : Palais-Bourbon Jules-Arsène Garnier

jeudi 2 juillet 2009

C'est l'été !

C'est l'été !
Même la punaise apprécie la bourrache de mon jardin !

Il a éclot ce matin.
Ce soir... il aura déjà vécu !

Comme eux, si beaux, du côté de Vittel, voilà quelques jours !

C'est l'été !