mardi 30 mars 2010

Le Loup de Métendal : dédicaces

Vous rencontrer, vous raconter Clémence, vous parler du Loup de Théo... partager avec vous leurs émotions... un vrai plaisir !
Ce sera :
-vendredi 2 avril, à Nancy, librairie La Sorbonne rue St Dizier (de 15h à 18h30)
-samedi 3 avril, à Lunéville, médiathèque (de 10h à midi), puis Librairie Stanislas (de 15h à 18h30)
-mercredi 7 avril, à Nancy, Faculté de Droit, avec Dimitri Thirion et Julie Bernaudin (de 17h à 20h).

Ils l'ont déjà aimé :
« Gilles Laporte a du style et de l’allant, une manière tonique de remonter le fil du temps, de mettre en scène les protagonistes de l’Histoire.
Un livre enlevé qui ressuscite le glorieux passé de la Lorraine.
Le bel hommage, à la fois érudit et romanesque, d’un écrivain à sa terre natale à travers le portrait d’une femme qui se bat pour sauvegarder sa faïencerie et son amour.
»
(Ecoles Juives 17 mars)
« Un livre passionnant, une très belle histoire de femme ! »
(Martial Portail France Bleu Creuse 17 mars)
« Un roman entre histoire et terroir qui explore avec finesse la fin du 19ème siècle.
(Sabine Lesur Vosges Matin 20 mars)
« Comme j’aurais aimé rencontrer Clémence ! Tu en as de la chance d’avoir « vécu » avec elle… Je viens de refermer ton livre, ta saga de notre terre, et j’en suis bouleversé, plein d’admiration et de gratitude. C’est à la fois une fresque historique savante et une série d’inoubliables portraits que domine, éclaire, illumine Clémence… « La femme, c’est l’avenir de l’homme » disait Aragon… Comme c’est vrai en te lisant. »
(Jean-Marie Drot journaliste et écrivain 20 mars)
« Je t'ai lu, bien lu. C'est super ! Clémence est attachante et j'aime son parcours. J'étais triste de la quitter...J'aime comme tu racontes (…) Dans un roman à une époque précise, j'ai toujours pensé que les événements de l'histoire devaient interpeller nos héroïnes et nos héros. Tu le rends très bien sans que cela soit pesant. Et puis ce côté amour impossible mais qui triomphe avec Palmyre, Juif au grand coeur. »
(Elise Fischer journaliste et écrivain 19 mars)
« Un hommage d’un écrivain pour sa terre natale, les Vosges, presque un siècle d’histoire lorraine et vosgienne… » (Centre Presse 23 mars)
Alors... à bientôt !
Amitié.


samedi 27 mars 2010

Dîner littéraire Michel Caffier

Nouveau rendez-vous, ce soir, avec l'association Plumes et Saveurs.
Invité : Michel Caffier pour son nouveau livre : Le Jardinier aux fleurs de verre (éditions Presses de la Cité - coll. Terres de France)

En dégustant un menu traditionnel lorrain, arrosé des meilleurs vins, nous échangerons avec notre auteur qui, après le café, dédicacera son livre.
Dans le Nancy des années 1865-1914, le jeune Fritz Muller partage sa passion de l'horticulture et de la botanique avec son ami Emile Gallé. Cette belle aventure lui fera rencontrer les artisans-artistes de ce temps : Majorelle, Daum, Friant... les médecins en renom fondateurs de l'Ecole de psychologie de Nancy visités par Freud : Liebault, Bernheim... Avec Sidonie, sa femme, il y fréquentera les réfugiés d'Alsace-Lorraine qui ont choisi de rester en terre de France plutôt que sous la botte prussienne.

Une soirée passionnante en perspective, animée par... votre serviteur !
Il est prudent de réserver :
03 29 08 88 88
Très bonne soirée !
images couverture du livre Victor Prouvé Portrait d'E. Gallé 1909 Bibliothèque des Arts Décoratifs Paris - portrait M. Caffier D.R.

mercredi 24 mars 2010

Mouvement immobile...

Il aura suffi d’une défaite électorale (mais quelle défaite !) pour que passent à la trappe l’amour de la planète, les promesses d’action, les règles destinées à faire rentrer dans le rang la plupart des vandales qui confondent espace commun et poubelle personnelle ! A Dieu donc, ou… au diable, les interdictions de rejets toxiques, l’obligation de filtration des fumées et gaz nauséabonds et dangereux, les limitations de volume d’intrants et incitations au changement de comportement en agriculture intensive, la préservation d’espèces en survie comme le thon rouge et, plus grave encore, les abeilles, la mise sous surveillance plus étroite encore des eaux libres et de consommation… A Dieu, ou… au diable ! Il aura suffi d’une claque (mais quelle claque !) pour que les danseurs fous soient encouragés à forcer le rythme sur le volcan, que les producteurs d’engrais et pesticides crachent des montagnes supplémentaires de poison vendu très cher au seul profit de leurs actionnaires, que le Medef reçoive la récompense tant attendue pour sa laborieuse fidélité à un régime qui, pourtant, l’avait déjà bien servi !
Et, tandis qu’il tord le cou au Grenelle de l’Environnement qu’il a voulu et sur lequel il a fait plancher des centaines de spécialistes, d’institutions et de bonnes volontés, qu’il fait donc une volte face spectaculaire, incompréhensible et terriblement dangereuse, le Chef de l’Etat affirme qu’il ne changera rien à sa politique, que tout continuera comme si rien ne s’était passé !
Peut-être avons-nous déjà le cerveau rongé par des effluents acides : nous ne comprenons plus ! De deux choses l’une : ou l’on continue comme avant, y compris et surtout dans ce domaine environnemental (auquel on peut ajouter la mise au pas des banquiers, la « refonte » du libéralisme, …), ou l’on arrête ! Mais, sauf à inventer une nouvelle physique du mouvement, on ne peut pas continuer en s’arrêtant !
Qu’en pense donc l’humoriste Stéphane Guillon ? Qu’en pense donc le ministre Eric Besson ?
Mais… chut ! En dire davantage obligerait à présenter des excuses !
Alors… silence, et… en attendant la retraite…
Méditons sur les nouveaux principes républicains de la marche en avant… immobile !

image couverture de Au plaisir d'Ena Gilles Laporte éd. DGP Québec 2001

mardi 23 mars 2010

Compte-rendu d'une belle et bonne semaine : avec l'aimable autorisation du Républicain Lorrain
Une journée avec les élèves des classes de 6ème et 5ème du collège Emile Zola d'Audun-le-Tiche, la semaine dernière : enthousiasme, curiosité et passion, tant chez les jeunes que chez les enseignants, et plaisir intense chez l'intervenant que j'étais. Si "la Femme est l'avenir de l'homme", selon Aragon repris par l'ami Jean Ferrat, ces enfants en route vers l'adolescence sont bel et bien notre avenir ! Ils sont... chouettes ! On doit les accompagner de toute notre énergie ! On peut leur faire confiance !

Les élèves rendent hommage à Chopin
Gilles Laporte a partagé la vie de Chopin avec les élèves du collège Emile Zola.
Frédéric François Chopin est un compositeur et pianiste polonais de père français né le 22 février 1810, si l'on en croit son acte de baptême ou le 1er mars 1810, date à laquelle il fêtait son anniversaire dans le duché de Varsovie, et mort le 17 octobre 1849 à Paris. Frédéric Chopin est l'un des plus célèbres pianistes virtuoses du XIXe siècle et un grand compositeur de musique romantique. Celle-ci est encore aujourd'hui l'une des plus jouées et demeure un passage indispensable à la compréhension de la musique au piano.
Chopin est, avec Franz Liszt, le père de la technique pianistique moderne et l'origine de toute une lignée de compositeurs : Gabriel Fauré, Ravel, Debussy, Rachmaninov ou Scriabine. Cette année, on célébrera à travers le monde le bicentenaire de sa naissance.
Au collège Emile -Zola, on a voulu marquer de belle manière cet événement en faisant appel à Gilles Laporte pour qu'il retrace devant les élèves la vie et l'œuvre de Chopin. Avec un langage simple mais explicite, Gilles Laporte a su captiver l'attention de son jeune auditoire. Il est vrai que ce Vosgien d'origine est un spécialiste des conférences et qu'il a en plus de nombreuses cordes à son arc. Il a multiplié les détails, alternant histoire et questions sur le sujet de son intervention.
Gilles Laporte est non seulement un maître es conférences mais c'est aussi un touche à tout : écrivain, scénariste, homme de radiotélévision et conférencier lorrain, il est également l'auteur de recueils de poésies, de nouvelles, de romans et de biographie, de pièces de théâtre, de documentaires; il est parfois acteur et souvent peintre à ses heures perdues. Il est également président du comité et du jury du prix littéraire Erckmann-Chatrian depuis le 10 janvier 2009.© Le Républicain Lorrain, Dimanche le 21 Mars 2010 / LON /photo RL
Puis, samedi et dimanche, salon "Livre en fêtes" à Villerupt. Là aussi, bel engagement des bénévoles d'association, des élus, partage inoubliable avec les lecteurs et... entre auteurs !
C'était la première sortie de mon nouveau livre "Le Loup de Métendal". Emotion !
Toute la passion des livres
La 10e édition du Livre en fêtes a été inaugurée hier à Villerupt par Gilles Laporte, parrain du Salon.
Nadia Rézette, présidente de l'Apalva et les membres de l'association ont ouvert officiellement la dizième édition du Livre en fêtes de Villerupt, hier à l'hôtel de ville. De nombreux officiels étaient présents pour écouter avec attention le discours du parrain de la manifestation, l'écrivain Gilles Laporte. En quelques mots, l'auteur a présenté le thème du salon, Passion des arts, passion des lettres et a transmis tout son amour des mots au public. Ami de Jean Ferrat, il a clos son propos en évoquant cet artiste engagé en citant une phrase forte : « Les passions servent à former le caractère au lieu de le détruire. » Alain Casoni, maire et conseiller général de Villerupt a quant à lui salué les organisateurs de ce salon, « qui est la seconde manifestation la plus importante après le festival du Film italien. Je suis ravi de voir qu'elle prend de l'ampleur d'année en année. Son rayonnement va au-delà du territoire de Villerupt. Les écoliers y sont également largement associés. » L'élu a rendu hommage à Jean Ferrat, venu à Villerupt apporter son soutien aux ouvriers en grève à l'époque de la sidérurgie. « C'est un chanteur qui a réussi ce tour de force de cibler l'exigence tout en étant très populaire. »
Textes : Joséphine Schaus et Sandra Nonnenbruck. Photo Samuel MOREAU
Et toujours le collège... impossible de le quitter !

Gilles Laporte a su captiver les élèves du collège Emile-Zola

Gilles Laporte a fasciné les élèves.

Gilles Laporte est un écrivain, scénariste, homme de radio-télévision, mais aussi conférencier. Parrain du Livre en Fêtes qui aura lieu du 18 au 21 mars, il était présent devant des élèves de 5ème au collège Emile Zola d'Audun-le-Tiche, invité par l'Apalva pour un récit captivant de la vie de Chopin.
Issu d'une famille d'ouvriers du textile, Gilles Laporte a consacré sa carrière à l'enseignement et à la formation dans l'Éducation nationale puis dans les services, l'industrie et le monde paysan.
À l'âge de 23 ans, en 1968, il publie de la poésie puis se consacre à la nouvelle et au théâtre. En 1983, il publie son premier roman Pierrot la Hure. En 1984, il obtient le prix Erckmann-Chatrian pour son roman Le Moulin du Roué. Militant de la mémoire de Lorraine, il consacre souvent sa plume aux êtres et lieux emblématiques de la région.
Il a une prédilection pour le roman historique et la biographie, dont celle de Frédéric Chopin, lorrain par ses ancêtres depuis la fin du XVIIe siècle, qu'il est venu présenter aux élèves de 5e et de 6e du collège Emile-Zola d'Audun-le-Tiche.
Gilles Laporte a su captiver les élèves par sa manière vivante et romanesque d'aborder la vie de ce musicien de génie, en remontant jusqu'à ses ancêtres les plus lointains.
Pourquoi avez-vous écrit une biographie de Chopin ?
Gilles Laporte : « La biographie de personnes ayant leurs racines en Lorraine me passionne et Frédéric Chopin, quoiqu'on en dise, est de souche lorraine, il est Polonais et Français. Je l'explique dans mon livre, écrit en 2001, Frédéric, le roman de Chopin (coup de coeur 2001, Le coin du musicien, édition Eska Paris). »
Nombreux de vos ouvrages sont consacrés aux femmes : Les anneaux de la fiancée, eau, air et terre, Julie-Victoire, première bachelière de France, qui a obtenu le prix Maurice-Barrès en 2008, et tout récemment Lumière d'Aurore, consacré à la nageuse Aurore Mongel, championne d'Europe du 200 m papillon, finaliste aux JO de Pékin. Est-ce un hommage aux femmes ?
« Oui, car la femme est porteuse de l'esprit et de la lumière et, au début de ma conférence, j'ai tenu à citer Jean Ferrat, dont les obsèques ont eu lieu qui a si bien chanté C'est beau la vie et La femme est l'avenir de l'homme. Concernant Chopin, j'entre dans sa vie par les femmes, chaque chapitre de mon livre porte un titre consacré à une femme ; Aurore Mongel a 27 ans et possède, à mes yeux, des valeurs exceptionnelles, car elle incarne la volonté, le courage, la fidélité, la générosité et le respect. Dans mon dernier roman, dont la sortie nationale est prévue le 18 mars, Le Loup de Métendal, j'aborde près d'un siècle d'histoire autour de Clémence, née en 1841 à Rambervillers, fille d'un chef d'atelier dans la faïencerie. »
Quelques élèves fascinés par son récit captivant ont demandé un autographe à Gilles Laporte, qui s'y est soumis de bonne grâce, comme il le fera certainement au salon du Livre en Fêtes ce week-end à la salle des fêtes de Villerupt. © Le Républicain Lorrain, Mardi le 16 Mars 2010 / LON / Photo RL

vendredi 19 mars 2010

Le Loup de Métendal 2

Deuxième extrait de ce Loup de Métendal arrivé hier dans les librairies de France

Deux semaines après avoir croisé l’homme à la vareuse de cuir couleur de miel dans les bureaux de la mairie, Clémence avait vu entrer dans sa boutique le charpentier du vieux chemin de Romont, casquette sur l’oreille, braies renforcées aux genoux et blaude serrée par une large ceinture de cuir où pendaient marteau, tenailles, pinces et pincettes. Son cœur avait cessé brusquement de battre. On était alors en pleine éclosion d’un beau printemps. Trois ans, déjà ! Le sieur Simonet était venu refaire sa provision de clous, vis et tire-fond. Il lui fallait aussi une « neuve herminette ».
-La vieille, j’y tenais plus qu’à la prunelle de mes yeux, aussi douce en main que précise dans le bois, que j’avais fait mon chef-d’œuvre avec, ma bonne demoiselle, dans les temps que j’étais arpette, moi, que j’ai été compagnon, moi, avec l’outil, là !
Dans une poutre, sa vieille herminette avait rencontré une broche oubliée qui avait fait sauter un éclat du tranchant.
« Fichue ! Saloperie de ferraille, va ! Saloperie… » avait-il marmonné dans sa moustache en s’essuyant les yeux d’un revers de manche. La sciure qui me fait pleurer, maintenant ! Je peux plus ajuster un tenon-mortaise ou un chevêtre, ou tailler un arbalétrier sans me mettre à chialer comme un gamin ! Comme si j’avais du sable à poignée là-dedans ! Faut pas d’venir vieux, allez, non pas ! Bon, alors, montrez-moi donc… »
Elle lui avait fait voir. Il avait pris en main, soupesé l’outil, cherché son point d’équilibre, fait le geste d’équarrir une poutre, fait jouer l’acier dans la lumière, l’avait caressé, en avait éprouvé le fil sur l’ongle comme il l’aurait fait d’une faux. Puis il avait grogné en s’essuyant encore les yeux. Clémence l’avait regardé faire en retenant son souffle. Il aurait pu soupeser, tâter, jouer les gestes du métier des heures durant que ça ne l’aurait pas gênée. Il était là. Et, avec lui, c’était un peu de son locataire qui était venu en visite. Il était pressé, l’artisan, devait rejoindre un chantier de l’autre côté de Brû, dans les dernières maisons du village qui regardent le coup de cul de la Chipotte. Alors clémence lui avait demandé s’il en avait besoin sur l’heure.
-L’herminette oui ! La ferraillerie non !
Elle lui avait proposé de livrer en fin d’après-midi les clous, vis et tire-fond directement à son atelier. C’était une rare journée calme de Justine qui pourrait tenir la boutique pendant son aller-retour sur le vieux chemin de Romont.

Le soleil roulait déjà sa boule à l’aplomb du Bois Matthieu quand elle s’était mise en route. Ici et là, des hommes s’affairaient dans les jardins, sarclaient, binaient, se redressaient, s’épongeaient le front d’un coup de mouchoir à carreaux large comme un drap de lit, rajustaient la casquette, s’interpellaient d’un côté à l’autre du chemin ; des chiens se poursuivaient en jappant ; un panier au bras, quelques femmes en longue jupe de coutil, le voile de halette
[1] au vent, allaient à petits pas de souris si rapides entre les parcelles qu’elles donnaient l’impression de courir sur place.
Au chêne des Grands Pâquis, Clémence avait pris à main gauche, franchi le pont sur le canal puant des tanneries, l’autre sur la Mortagne où des gamins taquinaient le goujon et l’ablette, marché droit sur les toits du sieur Simonet que le soleil écaillait d’acier derrière un rideau de saules argentés. Son cœur s’était mis à battre plus fort. Un bouchon d’étoupe lui encombrait la poitrine. Arrivée dans la cour, sous un immense marronnier croulant de grappes d’un blanc rosé, elle jeta un regard circulaire sans tourner la tête, vit en un éclair toutes les fenêtres de la bâtisse, toutes fermées sauf une, à l’étage, fila vers l’atelier, dont elle secoua la porte. Fermée, elle aussi ! Personne. Ni patron, ni ouvriers. Le sieur Simonet n’était pas rentré. Loin, du côté des grandes Carrières, un chien gueulait comme un forcené. Si près de la rivière, l’air était d’une agréable douceur. Des mésanges en ribambelle voletaient du marronnier aux mirabelliers du verger dont on apercevait les houppiers tordus par-dessus le mur d’enclos, puis des mirabelliers au marronnier en un va-et-vient incessant. Elle observa leur manège, oublia un moment le bouchon d’étoupe de sa poitrine, remarqua un banc contre le mur de la remise d’en face, adossé à un rosier grimpant couvert de fleurs d’un rouge vif jusqu’au toit. Elle traversa la cour sur la pointe des pieds pour ne pas faire grelotter les graviers sous ses semelles, posa son sac dont la bretelle commençait à lui meurtrir l’épaule, s’assit du bout des fesses. Elle ne quittait pas des yeux la fenêtre ouverte.
Au loin, le chien gueulait toujours comme un forcené. Et les mésanges sciaient toujours de leurs ailes l’air du soir, des mirabelliers au marronnier, en zinzinulant d’ardeur. Attendait-elle le retour de son client, ou bien là, sur ce banc, observant le vol des effrontées mésanges bleues et de leurs cousines placides à tête de charbon, espérait-elle apercevoir l’homme à la vareuse couleur de miel ? Elle aurait pu suspendre le sac à la porte de l’atelier. Le client avait payé ! Il l’aurait trouvé à son retour. Elle s’était demandé un instant ce qu’elle faisait là, dans cette cour aux mésanges, sous ce rosier couvert de fleurs d’un rouge vif jusqu’au toit, dont le parfum sucré commençait à lui tourner la tête. Un instant seulement !
Soudain, un chant monta, une voix d’homme, une mélodie aux curieux accents orientaux, une mélopée qui la prit comme la prenaient autrefois, jusqu’aux larmes parfois, les échos grégoriens sous les voûtes bénédictines. Le chien s’était tu, et les mésanges, et le vent dans les branches du marronnier. On n’entendait plus les appels d’hommes dans les jardins des alentours, ni les chamailleries des enfants à la pêche au goujon dans la Mortagne, à un lancer de ligne de là… rien que ce chant, cette voix, cette voix d’homme aux accents orientaux. Clémence s’était adossée au mur, la tête dans les roses. Elle ferma les yeux.
-Ah ! Vous êtes là.
Le chant s’était interrompu net.
-Vous auriez dû tirer la cloche, là sur le mur de l’atelier.
Il était à la fenêtre de l’étage, en chemise à col ouvert, manches retroussées, un tablier à bavette en cuir souple couleur de miel pendu au cou.
-Je peux vous être utile ?
-Je ne savais pas… la cloche… venue livrer…
-Attendez, je descends.
Alors la boule d’étoupe avait chassé tout l’air de sa poitrine et son cœur s’était mis à battre une sarabande folle. Tout avait disparu en un instant : le marronnier, les roses, les houppiers de mirabelliers et les mésanges, et le sac de clous, vis et tire-fond. Elle s’était levée, tremblante, avait marché vers cette porte où il allait apparaître l’instant d’après. Il apparut. Elle sut alors que c’était lui ! Lui seul.
Il n’y aurait pas d’autre homme dans sa vie !

[1] Coiffe traditionnelle de Lorraine, en usage dans les campagnes au 19ème siècle.

Très bonne lecture !
Merci de faire circuler, si vous aimez !
RENDEZ-VOUS : Si vous passez par là, je serai, demain samedi, 20 (14h-18h30) et dimanche, 21 mars (10h00-18h00), au Salon du Livre de Villerupt (54) dont je suis l'invité d'honneur. J'y présenterai et dédicacerai mon Loup de Métendal dont ce sera la première sortie !
Je vous y recevrai avec plaisir.
DERNIERE NOUVELLE : France Bleu Creuse (Martial Portail) consacre à mon loup sa chronique littéraire du jour : on peut l'écouter ce soir, à 17h10, en direct sur son poste ou sur internet : http://www.bleucreuse.com/
A bientôt.

mercredi 17 mars 2010

Le Loup de Métendal

Il est né !


En voici le premier extrait : l'histoire commence...


23 décembre 1841

On n’en finissait pas d’attendre la fin des révolutions. Dans les Vosges comme ailleurs. Chez les Goutfeux comme dans les autres familles.
-On finira bien par vivre normalement, un de ces jours !
Quirin secoua son paletot constellé de cristaux de glace, le suspendit à la patère, poussa ses brodequins du bout du pied derrière la porte d’entrée. Ses chaussettes fumaient.
-On finira bien…
Il jeta sur une chaise sa casquette molle que la chatte avait déjà repérée. À chaque retour de la manufacture, c’était le même rituel avec le paletot, les chaussures, la casquette et la chatte. Sa moustache était givrée. Il en lécha quelques gouttelettes du bout de la langue.
-Il ne s’rait pas trop tôt, hein… qu’est-ce que t’en penses ?
Il avait neigé toute la journée. Les vitres de son atelier, à la Faïencerie, s’étaient lentement couvertes d’arabesques. La tiédeur du matin avait brusquement viré au froid sibérien en quelques heures, avec une bise soufflante et sifflante qui tantôt aspirait à grandes goulées le feu des fours, tantôt refoulait des fumées âcres à faires tousser des bataillons de tâcherons.
-Qu’est-ce que t’en penses ?
Quirin avait haussé le ton. Il dressa l’oreille, attendit la réponse. Tout le long du chemin de retour, jusqu’à la rue du Cheval blanc, dans la neige jusqu’aux genoux, il avait pensé aux récits de son père, ancien de Friedland dans le 1er corps du général Victor (que cette bataille avait fait maréchal de France), réchappé de la retraite de Russie : blizzard, froid qui gelait jusqu’au squelette, panse béante des chevaux éventrés pour seul abri, la faim comme une bête griffue qui dévorait les entrailles, et la neige, encore la neige, la neige à perte vue, à perte d’espoir !
Inquiet, il suspendit ses mouvements. Silence. Seuls les crépitements du chêne dans la cuisinière. L’air embaumait la cire d’abeille et la fumée d’un feu de bois : la bonne ambiance de la maison, après le bruit, la poussière, la frénésie de l’atelier, et la bise qui l’avait coupé en deux dans l’interminable rue Nationale.
-Justine !
Silence.
-Justine ! Nicolas…
Sans même lever la tête, la chatte lui répondit d’un miaulement plaintif, comme d’un pigeon qui roucoule ; lovée sur la casquette humide, le museau dans les pattes, elle dormait déjà.
Quirin poussa la porte de la cuisine. Hier, en rentrant, il avait trouvé sa femme fatiguée par la journée de boutique, le visage congestionné et marqué par des taches brunâtres. Bien sûr, sa grossesse presque à terme y était pour quelque chose ! Voilà deux jours, Justine avait refusé la visite du médecin, lui avait préféré celle de la matrone qui l’avait examinée, palpée, avait collé son oreille sur le ventre, longuement écouté les murmures d’entrailles en faisant des « hum… hum… » de gorge, et n’avait rien remarqué d’anormal. En sortant de la chambre, elle avait dit à Quirin : « C’est pas pour maintenant, il n’y a pas de mouron à s’faire, on r’verra ça tantôt ! » Il avait beau faire des efforts de mémoire, il ne se souvenait pas que, cinq ans plus tôt, sa femme eût été à ce point épuisée et marquée par Nicolas. « Épuisée »… Il se répéta le mot, rien que pour lui seul, dans la tête, en contournant la table où brûlait un heurchot
[1] dont la flamme montait droit vers les solives du plafond, posa sa gamelle du dîner[2] sur la pierre à eau. « Oui, épuisée ! Pourvu que… » Il froissa un papier de journal, souleva une rondelle de la cuisinière, le présenta au feu, en enflamma une chandelle, se précipita vers l’escalier. La lumière dessinait sur les murs des ombres fuyantes.
-Justine ! À mesure qu’il montait l’inquiétude grandissait. Qu’allait-il trouver là-haut ? Tout, à sa place, paraissait normal. Tout ! Sauf ce silence inhabituel qui emplissait la maison. Les cris de joie de Nicolas à son retour, le tintement des casseroles, les cliquetis de vaisselle, les bouillots du potage sur le feu, tout ce quotidien lui avait manqué dès le premier pas dans la maison. Oui, inquiet, angoissé même ! Quirin leva sa chandelle, entra dans la chambre, aperçut dans la pénombre le profil de sa femme et le gros plumon rouge qui lui couvrait le corps, s’approcha, se pencha. Justine semblait dormir. Il se redressa, tira une chaise, s’assit au chevet de celle qui venait de le faire trembler, inspira plusieurs fois profondément pour apaiser les battements désordonnés de son cœur, face à la fenêtre. La neige s’était remise à tomber. Les flocons dansaient contre les vitres comme les phalènes d’été autour des réverbères, tournoyaient un moment devant la fenêtre, puis filaient dans la tourmente de bise qui jetait sur la maison des voiles de poudreuse.

[1] Lampe à huile.
[2] Repas de midi.

couv. Emile Friant Les Amoureux (détail) huile sur toile 1888 Musée Beaux-Arts Nancy

AU LOUP !

Attention... il arrive, le LOUP !


Il sera dès demain dans toutes les librairies de France, et sur... mon blog !

image Emile Friant Les Amoureux (détail) huile sur toile 1888 Musée des Beaux-Arts Nancy

samedi 13 mars 2010

Jean Ferrat...

Vous avez quitté le pays,
Pour aller vivre une autre vie,
Loin de la terre où vous êtes né…

Depuis longtemps vous y pensiez,
A la mort, et à ses secrets,
A cette étrange destinée.

Les vieux qui partaient, c’est normal,
Ils avaient écrit leur journal,
Du bout des doigts, du bout des lèvres...

Mais vous, le beau chanteur prolo,
Vous êtes parti bien trop tôt,
Derrière notre Montagne aux chèvres !

Pourtant, que votre histoire est belle…
Comment peut-on s’imaginer,
En voyant un vol d’hirondelles,
Qu’un éternel hiver est né ?

Souvenir et émotion, quand je vous ai entendu pour la première fois sur une radio ronflante…
Souvenir et émotion, quand je vous ai vu sur scène, dans les Vosges, en 1970, je crois…
Souvenir et émotion, quand je vous ai retrouvé dans votre village, Entraigues, perché dans votre Montagne d’Ardèche, où nous avons partagé la chaleur de l’échange, et le vin du pays…
Souvenir votre voix, votre regard…
C’était hier.
Aujourd’hui, présence du cœur, toujours, et…émotion !
Salut l’artiste !
texte pastiche d'hommage sur La Montagne de Jean Ferrat copyright GL
images AFP archives Lionel Bonaventure

jeudi 11 mars 2010

J'ai rêvé d'une étoile...

Marre de leurs dérapages, promesses électorales qui n'engagent que ceux qui les reçoivent, tapes de racolage sur le cul des vaches, mensonges, leçons de morale de deux sous, philosophie politique de comptoir, con-descendance et manipulations nauséabondes des finances, prétendues "races", identités, religions...
Restons en poésie, si vous le voulez bien !

J’ai rêvé d’une étoile…
Dans la nuit ténébreuse constellée d’amour.
J’ai fait un rêve ailé,
Plume emportée au loin,
Comme Icare endormi aux rives du soleil.
Un rêve de Lumière !
Où la force des uns, d’arrogance lavée,
Servait l’autre épuisé sur le roc du chemin.
J’ai rêvé d’une étoile…
J’ai rêvé !

J’ai rêvé d’une toile
Qu’un artiste du cœur à peinte au bleu de Prusse,
D’or et de nuit profonde,
Et de terre et de ciel,
Comme un Maître Rousseau lové dans sa nature.
Un rêve d’émeraude,
Où l’ardeur des vivants ranimait les damnés,
Et nourrissait l’enfant de lait pur et de blé !
J’ai rêvé d’une toile…
J’ai rêvé !

J’ai rêvé d’une voile
Sur des flots outremer décorés de dentelles,
De vents frais et d’embruns,
De libres goémons,
Comme un vaisseau d’hier naviguant vers demain.
Le rêve d’un matin…
Que la houle de vie, et le dauphin rusé
Portaient loin des rejets de villes ensablées.
J’ai rêvé d’une voile…
J’ai rêvé !

Texte J'ai rêvé d'une étoile copyright Gilles Laporte
image Jean Lurçat La lutte du Savoir contre l'Ignorance tapisserie ateliers Tabard-Aubusson Université nancy 2- Musée des Beaux-Arts Nancy photo GL

mardi 9 mars 2010

La Lumière... d'ALTAÏR !

Je ne supporte pas les commémorations, les repentances, les journées des secrétaires, de la télépathie ambulatoire, des escargots à rayures, des cors aux pieds, et de la mémoire oubliée...
Le regret ne sert qu'à tuer le présent, les mobilisations de ce genre qu'à réactiver la bonne conscience, la cérémonie ou le bruit des ondes qui s'entrechoquent qu'à masquer l'indifférence ou le désir de continuer sans rien changer aux comportements ! Pour exemple, après les gesticulations et hémorragies verbales d'un siècle et demi, la Femme est-elle mieux payée aujourd'hui qu'en 1850, par rapport à l'homme ?
Pour éviter d'avoir à donner régulièrement ce spectacle de clown triste qui ne sert que quelques marchands de primevères à Pantin, de diamants à Neuilly (je préfère les primevères. Avec elles, c'est toujours... la première fois !), on peut méditer cette pensée forte de ma grand-mère :
"Ce n'est pas quand on a fait dans sa culotte, qu'on doit serrer les fesses !"
C'est avant qu'il faut agir.
J'ai donc laissé la journée d'hier couler sous une épaisse couche de silence.
Et voici, aujourd'hui... pour vous, FEMME de tous les jours de la vie (pas seulement d'une journée par an !)...
La Lumière d’Altaïr

Quand nous étions l’un contre l’autre
Dans le tourbillon de la terre
Et que nous chantions l’un pour l’autre
Avec nos doigts pour tout se dire
Et nos regards pour tout mystère
Et nos lignes de cœur à lire…

Quand le voile enfin se posait
Sur ton bonheur sur mon soupir
Et quand ton sommeil épousait
Les rives de mon avenir
Avec nos rêves pour projet
Et notre promesse à tenir

Quand de la peau sous nos caresses
Apparut l’or de mon destin
Et le trésor pur de l’ivresse
Et ton désir de me nourrir
Du miel et du lait de ton corps
De la Lumière d’Altaïr

Quand advint le temps de l’offrande
Au cœur de l’horizon défait
Tu me révélas ta légende
Et ton amour pour m’y blottir
Au tabernacle de la terre
Sans un regret sans repentir

Quand l’un et l’autre d’un seul corps
D’un seul cœur et d’un seul élan
Avec un doux parfum de mort
Et ton bonheur pour seul empire
Avons dépassé l’univers
Oubliant l’heure du revenir

Quand sur les dunes de tes reins
Un astre m’apparut brûlant
Tu m’accueillis dans ton écrin
L’amour brûlant nous fit martyrs
Des feux du ciel et de la terre
Jusqu’au nadir jusqu’à mourir

Quand vint la brume du sommeil
Quand tu m’oublias pour dormir
Quand je veillai sur ton réveil
Quand se réveilla le désir
En nous coula le miel vermeil
Et la Lumière d’Altaïr

texte copyright Gilles Laporte

image Henri ROYER Nymphe huile sur toile 1893 Musée des Beaux Arts Nancy photo GL

dimanche 7 mars 2010

Louise MICHEL... moins belle la vie !

Admirable Sylvie Testud !
Certains personnages historiques occupent un tel espace dans l’imaginaire qu’ils ne laissent aucune place à la réincarnation, même par les plus talentueux comédiens.
Louise Michel est de ceux-là.
Comment camper cette femme à l’image si stéréotypée aujourd’hui, dont les intentions, les pensées, les actes ont été si mâchonnés puis régurgités depuis un siècle par des hordes de prétendus historiens ou manipulateurs politiques ? Comment rendre ses certitudes, ses doutes, ses douleurs, sa générosité, son courage ?
Admirable Sylvie Testud !
Comment inviter à comprendre ce qui a poussé cette jeune Michel, fille de la campagne, à marcher vers la ville, cette poétesse ivre des cordialités de Victor Hugo à escalader les barricades, cette disciple inspirée, nourrie des grands textes sacrés à rejeter toute soumission à toutes les églises ? Comment ? En quelques postures de mise en scène, deux ou trois répliques glanées dans les mémoires de la Dame, une floraison d’images dues à l’extraordinaire lumière calédonienne plutôt qu’à des solutions techniques étudiées dans les écoles de cinéma ?
Admirable Sylvie Testud qui, seule, a tout tenté pour y parvenir !
Le sujet était trop grand pour un petit film !
Le drame (oui, il s’agit bien d’un drame !), c’est que la fascinante dimension de la Femme qui pulvérisait tous les cadres de son temps -et du nôtre !- a été, une fois de plus, réduite à une portée de regard de myope !
Car… où est le souffle qui l’a portée, sa vie durant, la foi en l’humanité qui a inspiré tous ses écrits, toutes ses prises de parole, toutes ses décisions d’action ? Où est sa générosité légendaire, sa vision d’une colonisation tellement vantée par les Jules d'une fausse République, son espoir de jours meilleurs pour tous les petits écrasés par les puissants ? Où est l’acharnement de ceux qui prêchaient au Parlement et ailleurs l’aliénation de l’autre « Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit sur les races inférieures » (Jules Ferry, discours du 28 juillet1885 devant la Chambre des députés), qui faisaient fouetter, bastonner quotidiennement, et mourir de faim les vrais républicains déportés au bout du monde ?
Il ne suffit pas de promener une caméra dans la forêt primaire de Nouvelle Calédonie, de filmer une arrivée microscopique de déportés Kabyles, de faire de Rochefort un maladroit pêcheur à la ligne, de montrer plein cadre une petite arrogante, fille du maître français des lieux, pour évoquer l’amplitude de pensée de cette Femme et toute la force de son action !
Problème de moyens… dira-t-on peut-être.
Problème de connaissance trop superficielle du personnage historique dont on a voulu faire une bonne affaire d'audience et commerciale, plutôt qu’un exemple de courage et de conscience citoyenne !
Admirable Sylvie Testud, qui a su être grande comédienne dans un tout petit film !
Mais où est la conscience citoyenne, à l’heure de la suppression de l’histoire des programmes scolaires ?
Une redoutable logique, aujourd’hui, formate en même temps les mécanismes politiques et… la « création » télévisuelle !
Admirable Sylvie Testud !
"Si vous n'êtes pas des lâches... tuez-moi !"
images Portrait de Louise Michel Bibliothèque Marguerite Durand Paris - Photo de tournage auteur non identifié. Si connu, merci de me l'indiquer pour mention.

mercredi 3 mars 2010

Charles Napoléon et... la République !

La soirée Plumes et Saveurs à L'Orée du Bois (Vittel) a tenu toutes ses promesses.
Malgré un rhume tenace qui altérait un peu sa voix, le prince Charles Napoléon a parlé de ses livres et nous a invités à porter sur son aïeul Bonaparte, puis Napoléon 1er, un (des) regard(s) nouveau(x) et surprenant(s).
Avec lui, l'Histoire de l'Empire, du 19ème siècle plus généralement, est revisitée, reconstruite sur ses fondations réelles, au-delà des interprétations romantiques, et se prolonge jusque dans nos pratiques républicaines de ce laborieux début de 21ème siècle. Ses livres présentés ce soir-là : "Napoléon par Napoléon" (éd. Le Cherche Midi) "Napoléon, mon aïeul cet inconnu" (éd. XO)

On peut les lire avec curiosité, grand intérêt et... plaisir !

photo Après le dîner littéraire Charles Napoléon en compagnie de GL




lundi 1 mars 2010

KOSTKA, entreprise meusienne en danger !

Encore une entreprise, encore du savoir-faire, encore des ouvrières et ouvriers de talent mis en danger par les prétendues "lois du marché" ! Soutenons Aurélie... mobilisons-nous :
Kostka, entreprise Meusienne en danger (Cliquer sur le lien bleu)
Les faïenceries Kostka sont menacées de liquidation. Malgré un carnet de commande rempli grâce aux succès des salons Maison et Objets et Macef, l'entreprise meusienne de Saint Mihiel est sous la coupe...


photos KOSTKA