samedi 8 juillet 2017
Les Humbles : nature morte d'été bien vivant
Après la poésie, voici la peinture.
J'expose très rarement. Mais aujourd'hui, exception, pour vous, cette nature morte de saison bien vivante peinte voilà déjà... la date figure à côté de la signature !
Bon appétit !
J'expose très rarement. Mais aujourd'hui, exception, pour vous, cette nature morte de saison bien vivante peinte voilà déjà... la date figure à côté de la signature !
Bon appétit !
samedi 1 juillet 2017
Tu me disais...
Tu me disais
Rien ne vaut le désir de rêves
invaincus,
Le charme deviné des plaisirs
inconnus,
Et la chaude illusion du soleil de
minuit.
Tu me disais
Avoir tant espéré des heures à
venir,
Tellement enchanté le corps du
souvenir,
Et cherché si souvent la courbe de
l’oubli.
Tu me disais
L’histoire à peine écrite d’un
aventurier,
Amoureux de fraîcheur à l’ombre
d’un mûrier,
Dans la tremblante ardeur de
l’astre de midi.
Tu me disais
La marche silencieuse et courte du
bonheur,
Le rire, les chansons, l’ivresse,
la douleur,
Et compter chaque jour pour minute
de nuit.
Tu me disais
Prier à deux genoux les amants
glorieux,
Invoquer les ténèbres et supplier
les cieux,
Pour enfin nous revoir ensemble
réunis.
Tu me disais
Boire dans chaque instant un vin
d’éternité,
Et réjouir ton cœur de vagues de
bonté,
Lorsque tu nous rêvais au creux du
même lit.
Tu me disais
Que l’absence adorée valait
présence infâme,
Que présent étranger valait rose
qui pâme,
Jamais, ô grand jamais, tu n’avais
de répit !
Tu me disais
Savoir en ignorant, voir les
paupières closes,
Et sentir sans connaître au monde
mille choses…
Émerveiller ton cœur du grand
désert franchi.
Tu me disais
Le périple infini d’un bel
aventurier,
Amoureux de ton souffle à l’ombre
d’un mûrier.
J’ai vu
ton désarroi, et… j’ai cru ton récit !Gilles Laporte 2009 - Droits réservés SACEM
Image peinture de Gustave Klimt
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