mercredi 30 janvier 2008

Ecole


Hier, en assemblée, je suivais les travaux
De parents et de maîtres.
J’en écoutais les maux…
Les uns comptaient l’argent, dénonçaient son paraître.
Les autres, tête en mains, exploraient l’avenir.
« Notre école a besoin de moyens pour grandir ! »
Un porte-voix d’État la Région désigne,
Qui le Département interpelle d’un signe.
Le silence se pose, et la Commune fuit…

Dans le même moment, un ministre pérore
Sur l’insécurité. Et, de jour et de nuit,
S’évertue à convaincre, hurle, convainc encore :
« C’est la correction qu’il nous faut recréer !
Rouvrons donc ses maisons ! Nous chasserons le pire ! »
Et chacun d’acquiescer…
Et l’ensemble conspire…
De tous les horizons !

Je rêve ? Non ! Je suis…

De cette époque folle
Qui ouvre une prison
Pour fermer… une école !

GL

2 commentaires:

François Aragon a dit…

Touchante façon de dire, vraiment
De le rendre aussi évident
Et pourtant ...

Françoise a dit…

Oui, c'est navrant... hélas !