samedi 30 mai 2009

Cygne... Lumière... Goethe




Comme fièrement et avec complaisance la tête et le bec se meuvent...
Un d'entre eux, surtout, semble se rengorger avec audace,
et fait voile rapidement à travers tous les autres ;
ses plumes se gonflent comme une vague sur la vague,
il s'avance en ondulant vers l'asile sacré...
Goethe Faust

Goethe dans la campagne romaine par Tischbein (détail) Cygne sur le Madon photo GL

3 commentaires:

Karl Chaboum a dit…

S'agit-il d'un politicien ou d'un artiste qui s'avance ainsi, se rengorgeant, prenant place dans son asile sacré ?

Serait-il aliéné, à la recherche de sa propre gloire ?

L'eau du lac fait penser à Narcisse qui fit moult clones avant de disparaître dans son miroir.

micheline a dit…

"indolent compagnon de voyage.."
L'ALBATROS

Curare- a dit…

Car Circé s'ennuyait d'un spleen nébuleux
Et de jurer le Styx de funestes pensées
De sa gracile voix, la fille de Persée
Guettait sur le rivage - Son chant si fabuleux

Fleurait l'île d’Éa d'un destin sinueux -
Déesse mais charmeuse la muse romancée
Désirait sans faillir une âme semencée -
Elle le vit accoster - Son regard audacieux

Enferma à jamais son obscur coeur de schiste
L'assassine au poison en devint toute altruiste -
Du mâle indifférent au poète irréel ?

Celle qui après tout jouissait d'un odieux signe
S'adonna au plaisir au travers d'1 mortel
Puis, sans s'apitoyer le transforma en cygne !