vendredi 16 janvier 2009

La Malédiction des louves...

Quel bonheur, hier après-midi ! Reçu par la chaleureuse journaliste et talentueuse écrivain Elise Fischer dans les studios parisiens de RCF pour une heure de radio, en compagnie de Gilbert BORDES. Plaisir de parler de mes livres TERRE et Lumière d'Aurore, certes, mais plaisir plus intense encore de rencontrer cet auteur dont, de L'Angélus de minuit à La Peste noir, en passant par L'Heure du braconnier, les romans me transportent depuis toujours. Plaisir... bonheur plutôt, de l'entendre parler de ses livres, bien sûr, de sa vie d'homme simple amoureux des choses simples et vraies, de son exploration incessante de l'âme humaine, de sa passion pour... la lutherie, du bois dont on fait les beaux violons, des arbres qui nous l'offrent, ces arbres qui savent "sonner" au toucher pour qui sait... les entendre ! Quoi de plus beau qu'un bel érable ondé et ses promesses de vibration sous l'archet ? Quoi ? L'âme humaine, si secrète et essentielle serait-elle de ce même bois que l'âme du violon, cette pièce si secrète et essentielle dont dépend l'intensité de l'expression, le juste et l'harmonieux ? Oui, bonheur d'entendre Gilbert Bordes ! Et... de le lire !
Je n'ai pas encore lu son dernier livre, mais je cours me le procurer ! Le voici :
Observateur sans pareil des travers de l’âme humaine, Gilbert Bordes s'est inspiré d'une histoire vraie pour son nouveau roman : La Malédiction des louves. En cette fin des années 1970, dans un village de Touraine, la fabrique de meubles dirigée d’une main de fer par l’intransigeant Martial Peyrignac vit des heures sombres. Faute de trouver rapidement de l’argent frais, la fabrique est condamnée à déposer le bilan. Mais l’entrepreneur semble ne pas en tenir compte. Il reste sourd à la proposition d’aide de son frère, avec lequel il est brouillé depuis la Libération, et aux revendications de ses employés, très remontés contre leur patron. Un événement tragique vient bientôt empoisonner une atmosphère déjà délétère : le cadavre du frère de Martial Peyrignac, Louis, est retrouvé près du moulin des Louves, jadis théâtre d’un fait divers sanglant. La malédiction des louves se serait-elle réveillée ? Un second crime, commis quelques heures à peine après le premier, plonge le village dans la stupeur. Cette fois c’est le maire de la commune, médecin et rival de Peyrignac, qui en est la victime. Comment ne pas soupçonner le chef d’entreprise d’être à l’origine de ce double assassinat ? La population en est fermement convaincue, tout comme la justice, qui le condamne à la réclusion à perpétuité. Rapidement dessaisi du dossier, le commissaire Puylieut a toutefois l’intime conviction que le meurtrier court toujours... Par amour pour la belle Virginie, la fille de Martial Peyrignac, et contre l’avis de sa hiérarchie, il décide de reprendre l’ enquête à son compte.
Si le coeur vous en dit !
Romancier des situations contemporaines (Le Porteur de destins, prix Maison de la presse ; La Nuit des hulottes, prix RTL/Grand Public), Gilbert Bordes s’est aussi révélé grand romancier de l’Histoire avec Les Frères du diable (Robert Laffont, 1999) et Lydia de Malemort (2000). La Malédiction des louves est son vingt-troisième roman.
italique : présentation de l'éditeur Robert Laffont
La Malédiction des louves éditions Robert Laffont nov. 2008

3 commentaires:

orfeenix a dit…

Pour parler d' un écrivain,rien ne vaut un autre écrivain!

micheline a dit…

merci pour cette présentation d'un ouvrage à mettre dans mes tablettes

diplodocus continental a dit…

Je viens de planter 400 de ces éra bles sycomores dont le bois servira à faire des violons et des violoncelles.C'est avec bonheur que j'accueillerai l'heureux luthier pour sa moisson de sons si Dieu me prete vie.Ainsi voilà ma "colline inspirée"!