jeudi 18 décembre 2008

Matin brumeux


Mirabellier dans la brume Saintois 15 12 08 photo GL

7 commentaires:

Rénica a dit…

superbe cet arbre : tortueux à souhait avec toutes ses ramifications plus ou moins fragiles comme autant de témoignages de son parcours de vie...j'aime les couleurs presque du noir et blanc...mais pas tout à fait...c'est ce qui lui donne plus de force encore.
Beau regard...
merci Gilles amitiés

Anonyme a dit…

La photographie n'est-elle pas le reflet son âme.
Je ne tente pas de semer le trouble...

micheline a dit…

Nature entoure-le doucement, il a froid .

Gilles LAPORTE a dit…

Votre visite, chers Amis, a enrichi mon horizon hivernal.
Merci à vous, chère Micheline, pour ce clin d'oeil au bel Arthur, contre l'imbécilité de la guerre...
à vous, cher Anonyme, pour cette invitation à la réflexion (car... n'est-ce pas la brume qui diffuse le mieux... la Lumière ?)
à vous, chère Rénica, pour cette belle vision de peintre d'une ambiance à la manière du disque de Newton, toutes les couleurs se fondant pour devenir... le blanc pur et... lumineux !
Beaux regards aussi que les vôtres !
Très bon dimanche.
Amitié.
Gilles

orfeenix a dit…

Une caresse au soleil mais un penchant pour le côté obscur!s' il parvient à se détacher de ses racines pur s'envoler, cet arbre sera écrivain!

Anonyme a dit…

" Il aimait ainsi se perdre au pied d'un arbre, s'abandonner au murmure soyeux de ses feuilles, mais le printemps souffrait d'une trop longue attente. Il revenait dans la glace prendre des nouvelles de l'Instant, l'arbre s'élevait dans la brume, il se collait au tronc brun et laissait monter de la terre la respiration secrète de la sève endormie, la mémoire de fées qui l'avaient ici précédé, il se taisait et laissait le photographe, écrivain singulier en saisir la valse envoutante. "
Ph. C.

Gilles LAPORTE a dit…

Merci, cher Philippe :
... Alors naquit la Lumière, qu'il ne vit pas d'abord, qu'il devina seulement, ignorant encore si Elle s'éveillait de ce voile de brume qui l'enveloppait corps et âme, ou de son regard tourné vers... le dedans. Tout aussi ignorant que lui, le photographe se laissa porter par l'instant, espérant découvrir, tracées sur son cliché par la poussière numérique, les silhouettes de ces fées qui les avaient ici précédés !
Mais...
Et merci à vous, Filledufeu, pour cette promesse à l'arbre devenu, par et pour vous, plus léger que... la plume !
A bientôt.
Amitié