vendredi 28 novembre 2008
lundi 24 novembre 2008
jeudi 20 novembre 2008
Pierre Didier... peintre

Ville d’histoire -son martyre, l’incendie de 1944 a douloureusement marqué l’artiste-, Saint-Dié-des-Vosges est son berceau familial, son atelier, son lieu de repos, de pensée, et de création.
C’est que, pour créer, le peintre Pierre DIDIER a besoin de racines profondément ancrées dans l’humus naturel de son pays, un humus remué, travaillé, enrichi sans cesse par les passionnés de tous les temps. Comme, pour assurer la récolte, le paysan a besoin d’une terre soigneusement labourée… en silence.
L’aventure commença dans une toile patriotique, peinte à l’âge de treize ans, qui détourna l’artiste naissant des fourneaux de l’école hôtelière à laquelle il était promis par culture familiale. Paris l’accueillit, ses Beaux-Arts, ses musées, ses collections d’anciens Maîtres que, loupe en main, en compagnie de son copain Bernard Buffet, le jeune Pierre fouillera patiemment pour en tirer tous les secrets. Beaugin, le vieux français, Van der Goes le Flamand, Vermeer de Delft, ou les primitifs italiens rencontrés lors d’un séjour à Florence, lui feront successivement les mille et une confidences attendues. Rohner, aussi, et Max Ernst, les contemporains qu’il étudie sans relâche aux côtés de son copain Bernard Buffet, avec l’objectif de réussir la miraculeuse transmutation du réel existant en création absolue.
Paul Colin, dont il partage l’atelier et la passion pour l’objet, reconnaîtra très vite en lui un beau maître naissant. Tout comme ses pairs qui lui attribueront, en 1953, le grand prix d’Art plastique de la Ville de Nancy pour "La Lanterne à l’hippocampe ".
Travailleur solitaire et discret, Pierre Didier, peintre poursuit inlassablement une œuvre humaniste largement reconnue aujourd’hui, tout en cultivant avec bonheur pour sa petite fille Lola… l’art d’être grand-père !
Pierre Didier... peintre

Ses oeuvres sont appréciées aux quatre coins du monde (des Etats-Unis au Japon, en passant par... l'Europe !). Il est l'invité d'honneur du Salon des Artistes Lorrains, à Nancy (galeries Poirel du 29 novembre au 21 décembre 2008).
A consommer sans... modération !
mardi 18 novembre 2008
Eléphants... requins et crocodiles !
Mais que, des requins de l’est aux crocodiles de l’ouest, on en finisse par oublier (le spectacle étant fascinant par les reflets qu’il présente de ses propres comportements) l’état de grande pauvreté de la nature environnante, les disettes, maladies, sécheresse de porte-monnaie et de cœur, coups de mains d’autres voraces, épuisements de toute sorte… prouve, si besoin était, que se croire fort engendre toujours le mépris du faible. Et que se sentir puissant parce que mâle (malgré parfois des apparences trompeuses de féminité !) engendre toujours le mépris de… la Femelle ! C’est elle que l’on dévorera en premier, à condition toutefois de… réussir à la saigner !
Ils ont déjà bu le Champagne, croqué déjà les biscuits roses et dansé le scalp dans des cavernes de toile et sous les piles dorées de mini stères de bois parfumés au patchouli ! Ils sont là, autour du marigot, tous… de la dextre à la senestre, de l’adroite à manipuler à la sinistre empêtrée, à s’épier, s’observer le flanc pour y repérer la faiblesse, tenter des alliances de circonstance, imaginer déjà le partage du butin. Ce soir… demain… l’affrontement. N’en survivront que… des cadavres offerts aux charognards venus d’ailleurs… peut-être une ombre de mante et des espoirs de nouvelle religion… peut-être… surtout une grande misère chez les rampants de la campagne ravagée !
Quand les fous s’amusent, les rois boivent et…
lundi 17 novembre 2008
SARTRE... cette déchirure ...
samedi 15 novembre 2008
TERRE... Rénica !
Je viens de refermer la dernière page de TERRE…
Je viens de les laisser Elle et Lui, enfin réunis dans la lumière…
Je l’ai aimé : Lui, enfant se réfugiant dans ses rêves et la lecture pour fuir un quotidien insupportable, ses émois adolescents, ses challenges, ses fuites jusqu’à sa rencontre avec Elle…
Je l’ai aimée, Elle, tendre, aimante, amante et si fragile…
Certains personnages sont drôles mais aussi effrayants… la mère de Mélusine en congrès minceur à Contrexéville… son vernis qui s’écaille… Mélusine qui devient la digne fille de sa mère, son vernis qui s’écaille aussi, et Viviane terrifiante !
J’aime votre plume, imagée, fluide, légère, sensuelle qui m’a embarquée dès les premières lignes dans les voiles rouges de Belle Ile… et jusqu’au bout de ce « vol de nuit ».
Merci pour ce moment, ce bonheur…
Merci, chère Rénica !
Courez vite sur son blog, maintenant, où elle vient d' exposer sa nouvelle oeuvre : une étude "coin d'atelier : pur prétexte pour tirer des lignes... à la manière de Viera Da Silva". A déguster... sans modération !
Son adresse est juste à côté, là, en bas à droite, dans mes sites et blogs AMIS. Et vive... la blogosphère !
jeudi 13 novembre 2008
Coucher de soleil... Sion... Charles Guérin
Rien n’agrandit les yeux et l’âme, rien n’est beau
Comme cette heure ardente, héroïque et farouche,
Où le jour dans la mer renverse son flambeau.
(…)
Tourne vers l’horizon ton front mouillé, ta bouche
Ouverte, et que tes yeux desséchés par le vent
Aillent du lieu tragique où le soleil se couche
Aux nocturnes brouillards violets du levant.
Pèse en les mesurant les hautes destinées
Dont la lumière accrue aveuglait au zénith,
Et qui montaient encore et se sont inclinées
Lourdement vers l’obscur sépulcre où tout finit.
L’humanité sans foi vieillit dans l’amertume ;
Songe aux dieux que son jeune espoir crut immortels :
Leurs encensoirs rouillés exhalent de la brume,
Et l’araignée argente et brode leurs autels.
(…)
Loin des vents querelleurs et de la mer qui tonne,
Remporte, en gravissant d’un pas triste et cassé
Des chemins sans échos au bâton qui tâtonne,
Le silence d’un cœur où l’amour a passé.
Charles GUÉRIN Le Semeur de Cendres XXI 1911 éd. Mercure de France PARIS
mardi 11 novembre 2008
Guerre 1914-18... commémoration
Ou rien !
Ou seuls quelques évènements choisis pour alimenter sans cesse la bonne conscience contemporaine et faire en sorte que chacun dorme sur ses deux oreilles en même temps que sur les monceaux de cadavres de l’Histoire !
La question que, semble-t-il, soulèvent ces affrontements bien pensants n’est-elle pas :
À quoi bon saluer une fois par an, à grand renfort de coups de clairon et de claquements d’oriflammes, les millions de victimes de l’imbécilité d’État (je pense, avec la même aversion, à Bismarck et Clémenceau), les massacres passés de l’esclavage, ou l’horreur de la Shoah, si c’est pour éliminer des programmes scolaires l’enseignement même de l’Histoire, ou n’enseigner qu’une Histoire revue et corrigée à des fins politico-économiques ? Si c’est pour, dans l’heure qui suit la commémoration, reprendre ses vieilles habitudes d’exploitation du plus faible par le plus fort, sa dévotion au fric déifié, sa course au pouvoir, son goût pour l’appropriation des biens collectifs ou du fruit du travail d’autrui, sa volonté farouche de faire des fortunes réelles ou virtuelles sur du vent (je ne pense pas qu’à certaines éoliennes !), sa démarche de colonisation des espaces, des territoires et des êtres, pour renforcer ses mensonges, dissimulations et mépris, tant de l’administré que de l’ouvrier, du jeune, du malade, de… la vie ?
Les rodomontades de ce matin à Douaumont ne vont-elles pas, une fois de plus, par le choix inavoué d’une mémoire particulière, tenter de nous faire oublier les innombrables condamnations à mort des « conseils de guerre », le courage des malheureux et lucides mutins de Craonne, la mort terrible des Fusillés de Vingré, et l’agonie actuelle des millions de victimes des… officiers généraux d’une interminable guerre qui refuse de porter son nom : les grands patrons de banque ?
C’est chaque jour que devrait être célébré et enseigné dans toutes les écoles du monde (avant d'enseigner la propreté aux autres, encore faut-il la pratiquer soi-même !) le respect, sans tambour ni trompette, simplement, humainement !
Nous n’en sommes hélas pas encore là !
Je sais... je rêve encore !
vendredi 7 novembre 2008
Beaujolais... été !

L'été et ses promesses de récolte... à boire et à chanter !
image André Jacquemin Septembre en Beaujolais 1979 pointe sèche directe voir site ami
Vaudéville... VOSGES
mais... il approche !
Bientôt...

mercredi 5 novembre 2008
OBAMA... fin de l'esclavage ?

Son résultat d’après prise de fonction n’est-il pas tributaire de l’environnement de l’élu ?
Le président OBAMA aura-t-il les coudées suffisamment franches pour remettre au pas les fous allumés de Wall Street, les enragés Monsanto, la criminelle Union Carbide Corporation (Bophal), les empoisonneurs de la bouffe obésifiante rapide, les fondamentalistes du règne par la bombe, les affameurs de l’Afrique, les trafiquants de boisson gazeuse, les manipulateurs des églises créationnistes, les inconditionnels de guerres de religion, les maniaques de la Winchester et du pétard (dont Sarah Palin), les intégristes du protectionnisme national (qui visent jusqu’au… camembert au lait cru !), les tripatouilleurs de marchés internationaux (Boeing-Airbus), les maîtres en pollution de la planète, les… les… les…
Nous osons croire qu’il en a la volonté.
Mais… en aura-t-il les moyens ?

Après la belle élection à la présidence d’un homme issu du peuple et de l’immigration, devons-nous attendre des États-Unis un autre exemple en matière de discipline des agents de l’État, qu’ils soient diplômés ronflants de l’ENA, de Sciences Po, ou titulaires d’une maigre équivalence du passé Certificat d’Études Primaires (le Bac) ?
En aura-t-il les moyens ?
Osons l’espérer !
C’est la condition des peuples méprisés, notamment africains, qui en dépend. Et l’état de notre si souvent évoquée… démocratie !
Peut-être, grâce à cette élection d’ailleurs, y verrons-nous plus clair, demain, chez nous !
Espérons !
mardi 4 novembre 2008
Vichy... conférence !

Oui, les Vichyssoises et Vichyssois méritent le respect au même titre que tous les autres Français, Européens, femmes et hommes du monde (se poser seulement la question de l’opportunité d’une réunion d’importance européenne chez eux est, déjà, en soi une insulte à eux adressée) !
Mais…
Non, Monsieur le Ministre Hortefeux, vous n’avez pas le monopole de la citoyenneté, qu’elle soit française ou européenne !
Oui, nous devons être vigilants quant à ce qui se passe en ce moment sous votre présidence à Vichy, et partout ailleurs, où d’aucuns (en notre nom) cherchent à définir les règles d’admission des étrangers dans notre Union et, par voie de conséquence, dans notre communauté nationale. Les tentatives de discrimination positive, d’immigration choisie, et d’usage de l’ADN à des fins de sélection, qui ressemblaient fort au désir de créer de nouveaux marchés aux esclaves, nous ont alertés sur quelques intentions conscientes et affichées, ou maladresses (?), à… éviter, voire condamner aujourd’hui ! La dite crise ne saurait fournir prétexte à repli sur soi et choix drastique des entrants d’élite au seul profit des firmes en mal de reconquête des marchés (sur fonds publics d’ailleurs !) Notre détresse actuelle ne saurait être instrumentalisée par ceux-là mêmes qui, manipulant (voire créant) nos besoins sans cesse, et jouant impunément avec les fruits de notre travail, en sont les seuls responsables !
Ne laissons pas, aujourd’hui, abîmer Vichy.
Vigilance, évidemment !
Mais, avant tout : HUMANITÉ !