samedi 17 juin 2017

Le mystère de... la tour de Londres.



Combien de morts ? Des dizaines… des centaines ? Combien de terreurs dans les flammes, de souffrances, de cris de détresse, d’ultimes prières, de derniers mots d’amour adressés à de chers absents dans les volutes noirs de fumée qui s’échappaient d’une carcasse de ferraille tordue, de verre explosé par la chaleur, et de matières synthétiques embrasées. Combien d’enfants jetés dans le vide avec l’espoir fou de les sauver, combien de fenêtres enjambées sur l’abîme pour échapper à cet enfer sur terre, d’appels téléphoniques de parents, d’amis, d’amants restés sans réponse, combien de déchirements et de larmes, hier, aujourd’hui, demain, pour toujours chez celles et ceux qui survivent désormais dans un autre, mais aussi redoutable enfer ?

Combien de riches, de spéculateurs de la City, d’aristocrates et de bourgeois, de courtisans, de lords, de dames de compagnie, de grands veneurs, de princes et de princesses, de grands financiers internationaux, de maîtres d’armes, de hauts fonctionnaires royaux… parmi les victimes de cet incendie ?

Cette tour accumulait sur sa vingtaine d’étages des « logements sociaux », concentrait dans ses cellules des familles d’humbles, de petits, de sans-grades, des ouvriers, des chômeurs, des tâcherons, des condamnés  de la grande vague ultra-libérale chère à ce pays, des oubliés des équipements et procédures de sécurité, des femmes et des hommes dont d’aucuns voulaient ignorer jusqu’à… l’existence.

A Londres, comme à Paris, comme dans bien d’autres capitales de pays clonés par les « savants fous » de l’économie de marché, ce sont toujours les mêmes qui grillent dans de spectaculaires incendies dont les banquiers de Hollywood feront… des films !

Et la visite prétendue émouvante de « sa gracieuse Majesté » ne changera rien à la réalité !

Cherchez -cherchons- l’erreur !
Et agissons ensemble pour la corriger.
Salut et Fraternité.
 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui,il y a de quoi être en colère devant l'irresponsabilité et l’incompétence de ces maîtres d’œuvres qui ont certainement privilégié le prix à la qualité lors de la pseudo remise en état se cet immeuble !
Je vous embrasse tous deux. J.C.