mardi 18 juin 2013

BARROSO : "France réactionnaire..."

Selon l’oligarque ultralibéral Barroso, la France serait...  
« REACTIONNAIRE » !
Ne nous y trompons pas : il ne s’agit pas d’un compliment adressé par un vassal des Anglo-saxons à un pays qui entend ne pas se laisser soumettre à la seule vision mondialiste imaginée et imposée par Washington, dans la foulée des si tristement célèbres Wall Street et City !
Il s’agit d’une insulte adressée par un homme au pouvoir autoproclamé, même pas élu, à ceux qui entendent faire reconnaître qu’il n’existe pas dans le monde que la culture des hamburger, boisson gazeuse à la cocaïne, affameurs détenteurs du monopole des semences et empoisonneurs aux pesticides, banques perverses, menteurs officiels à propos de détention par d’autres d’armes de destruction massive, producteurs de films d’une violence extrême, marchands de fusils d’assaut à leurs propres enfants, d’un homme au pouvoir méprisant, même pas élu, qui osait prétendre représenter l’Europe aux obsèques dispendieuses d’une Margaret Thatcher anoblie pour avoir massacré les ouvriers de sa « gracieuse Majesté », d’un homme générateur de misère dans une Europe dont il malmène chaque jour la vie démocratique.
De quel droit « divin » ce fils spirituel du dictateur Salazar, l’intégriste religieux qui a fait tant de mal au peuple portugais voilà quelques dizaines d’années, cet intégriste du monopole anglo-saxon se permet-il d’insulter, avec la France, les parlementaires européens qui ont voté le respect de l’exception culturelle européenne et les parlements nationaux qui se sont prononcés pour la résistance contre l’impérialisme d’un Etat qui détient toujours des centaines d’hommes à Guantanamo, sans procès ni perspective d’examen par la justice, dans un camp de concentration digne des pires lieux de tous les totalitarismes de l’histoire ?
De quel droit ce professionnel des corridors et lambris dorés se permet-il de définir la politique européenne, de donner des leçons aux représentants élus des Etats souverains qui composent l’Union, lui qui n’est pas élu, dont la seule mission est d’exécuter les décisions prises par ceux qui tiennent leur pouvoir du suffrage universel ?
En insultant la France, ce privilégié des institutions européennes insulte tous les Français !
En insultant les élus des peuples d’Europe, c’est la démocratie européenne qu’il insulte !
En insultant l’exception culturelle européenne, c’est toute la création européenne, tout le potentiel de présence active de l’Europe dans le monde, toute la dynamique sociale et politique de notre Europe qu’il nie, c'est la tradition d'humanisme européen qu'il piétine, lui qui est payé par les contribuables de notre Union pour, au contraire, les promouvoir !
Ses propos iniques sont de même nature que ceux d’un certain Ronald Rumsfeld, l’ami intime du si brillant inculte G-W Bush, quand il parlait, voilà quelques années, au moment de la « guerre d’Irak », de « la vieille Europe » (oubliant de se rendre compte que ses « jeunes Etats-Unis » sont le plus archaïque Etat du monde puisque celui qui tente de déguiser en progrès le retour à la primitive loi de la jungle !)
Question : Combien cet homme est-il payé par le contribuable européen, par vous et moi, (rémunération, primes multiples et diverses, avantages en nature…) pour détruire sans cesse, de déclarations en génuflexions devant les veaux d’or anglais et états-uniens, tout ce que des millions de travailleurs, de concepteurs, de chefs d’entreprises, d’artistes construisent si courageusement chaque jour sur notre continent ? Combien ?
Sommes-nous masochistes au point de nourrir (voire gaver), vêtir, promener comme un monarque absolu, de palace en palace, cet homme qui, sous couvert de mondialisation inéluctable et d’hyper-libéralisme qu’il prétend seule philosophe politique capable de faire le bonheur des peuples du monde ?
Sommes-nous assez anesthésiés pour subir sans réagir les attaques de cet homme qui, sans une seule voix d’électeur d’Europe (puisqu’il n’est même pas élu !), se considère comme le super chef d’un Etat virtuel capable d’imposer sa loi à tous les détenteurs de mandat démocratique de notre continent ?
Au risque de créer une crise (qui ne sera pas plus grave que ce qu’il fait subir depuis des années à l’Union européenne), il est urgent de renvoyer chez lui cet homme, sans préavis ni indemnité.
C’est ainsi, sans ménagements, que les patrons ultra-libéraux, ses amis, traitent leurs salariés coupables de faute !
Appliquons-lui d’urgence la loi de son monde de sauvages : DEHORS !
Salut et Fraternité.
Image : Drapeau européen. Photographe inconnu. Droits réservés.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je te suis dans cette démarche et je pousse avec toi le Barroso dehors!
Si je me souviens bien il y a quelques temps déjà des parlementaires Européens écologistes et d'autres de gauche avaient milité pour empêcher Barroso d'accéder à ce poste, voulant lui barrer le passage en précisant que cet homme mènerait l'Europe à sa perte , ils n'ont pas été suivis, dommage car ils se sont fait entendre sur les plateaux de télé, et je regardais ce type à l'air un peu hypocrite autrement du coup...

merci de cette nouvelle rubrique "coup de gueule"
amitiés
katyL

Anonyme a dit…

Cohn-Bendit en tête
il devait bien connaître l'oiseau

Anonyme a dit…

Ne compte pas sur son éviction, sans indemnité colossale.
Je vous embrasse tous deux. J.C.

Anonyme a dit…

Je ne sais pas si tu as entendu mais Arnaud Montebourg dit la même chose que toi, cela fait encore des "vagues " alors qu'il a raison!

Gilles pas de réponses à nos commentaires, tu dois être bien pris en écriture, ce qui est logique..
bises
katy