dimanche 24 avril 2011

Ecole... pauvre ECOLE !

Hier, en assemblée, je suivais les travaux
De parents et de maîtres.
J’en écoutais les maux…
Les uns comptaient l’argent, dénonçaient son paraître.
D’autres au regard franc questionnaient l’avenir :
« Notre école a besoin de moyens pour grandir ! »
Un porte-voix d’État la Région désigne,
Qui le Département interpelle d’un signe.
Le silence se pose, et la Commune fuit…

Dans le même moment, un ministre pérore
Sur l’insécurité. Et, de jour et de nuit,
S’évertue à convaincre, insiste, insiste encore :
« C’est la correction qu’il nous faut recréer !
Rouvrons donc ses maisons ! Nous chasserons le pire ! »
Et chacun d’acquiescer…
Et l’ensemble conspire…
De tous les horizons !

Je rêve ? Non ! Je suis…
De cette époque folle
Qui ouvre une prison
Pour fermer… une école !

©Gilles Laporte

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est exacte, on se plaint des classes surchargées. Les enseignants n'en pouvant plus, surtout dans les établissements dit à risque. Alors pourquoi ne pas profiter des excédentaires (?) pour les renforcer.
Pourquoi ne pas les mettre à la disposition des parents qui n'en peuvent, parce que n'arrivant pas à suivre l'éducation de leurs enfants pour toutes les raisons bien connues.
Pourquoi ne pas rouvrir quelques écoles de village, a fin de diminuer les temps de parcours fatiguants et dangereux par intempéries.De plus :
"L'instruction est une richesse que rien ne saurait enlever aux mortels".
(Les Monostiques
Citations de Ménandre)
Sommes nous trop riche pour le négliger ?
Amitiés à vous deux. J.C.