Peux-tu me dire EROS
Sous quel frémissement de midi
la douleur
hier encore d’un frimas l’épouse souveraine
a troqué ses accrocs contre un manteau de reine
Le blanc marque le fer où l’étoile étincelle
et tremble sous l’amant d’insipide frayeur
le prêt des heures molles
en couvaison sereine élargit la tiédeur
cherchant sous des regards
la hanche vernissée d’un pâle promeneur
Et le chaud verse en creux
sur la cendre
un éclat de sang pur
acerbe et curieux
Alors
Une éruption s’endort
Eros
et veut mourir
Eros
et veut mourir
4 commentaires:
pouvez vous me dire Gilles qui vous a donné tous ces talents...?l'Ecriture, la Peinture, le Coeur et maintenant la Poésie !
Admirative amitié
Le Travail, ma chère Rénica !
Le Travail avec les autres et... SUR SOI, chaque jour, chaque heure, chaque minute ! Travailler plus pour... VIVRE PLUS !
Mais je sais que vous en savez quelque chose... la preuve : ce "coin d'atelier rouge" et toutes vos autres oeuvres si touchantes.
"Connais-toi toi-même"... telle est l'invitation du vieux, très vieux philosophe !
Très bon dimanche.
Fidèle et créative amitié.
Gilles
Non non et non ! Pas vieux ni très vieux surement pas ! Philosophe oui et bien d'autres cordes encore à votre arc...L'invitation "connais-toi toi-même " je suis preneuse...
bises à vous Gilles le pétillant...
C'est vrai ! On peut être de l'Antiquité et être toujours très jeune, ma chère Rénica ! N'est-ce pas là, entre autres, le fruit de ce TRAVAIL sur soi ?
Vous la faites vôtre, dites-vous (votre oeuvre prouve que ce n'est pas d'aujourd'hui!), alors partageons-la ensemble cette invitation? D'accord ?
J'attends votre prochaine fenêtre sur... la Lumière !
A bientôt. Je vous embrasse.
Gilles
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