Je ne sais si le jour
où tu me trouveras
verra tendre en déclin le voile
Eros
Et si dans l’or vivant
des feuillages de mort tu seras
mon printemps
Je crois qu’en ce dédain de veilleur
les brumes de la ville
ô combien amoureuses
auront cessé de voir
et d’entendre
et de rire
et ne voudront d’enfantement
non plus d’amant
Tous les miracles de mains pures
aux yeux de femmes en sommeil
claqueront la chair
et partiront
Ils ne seront plus là
Et nous
Eros
aurons-nous bien compris
le souffle d’océan
ses larmes d’épousée
Eros
Les larmes d’océan
3 commentaires:
On a cessé de croire ...
un instant , rien qu'un ..
Suffirait d'un geste ou d'un regard
pour que tout recommence .
Le miracle existe surement .....
Il se cache .... trop bien surement .
Faudrait ne pas pleurer ... et juste espérer .....
je t'embrasse gentil Poête ...
Que les larmes d'océan arrivent dans très très longtemps...au temps de la vieillesse...
Le miracle n'est-il pas ce que nous sommes bien incapables d'expliquer, ce qui arrive dans une "dimension" difficilement accessible, ou bien plus tard... beaucoup plus tard, dans... très très longtemps, au temps de la vieillesse, voire... au-delà ?
Je vous embrasse très fort, mes chères amies.
Gilles
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