Pourquoi pas ?
Mais pourquoi pas, aussi (d’abord même !), une plainte des femmes et hommes de notre planète pour crimes contre l’humanité perpétrés par :
-les empoisonneurs professionnels de ce pays qui, à force d’OGM, insecticides, pesticides et semences stériles, tuent toute vie à la surface d’une Terre considérée par eux comme leur bien exclusif ?
-les joueurs imbéciles de Wall-Street qui ruinent et affament le monde pour le seul résultat de leur profit immédiat ?
-les prédateurs fonds de pension et d’investissement, de Chicago et d’ailleurs, à l’affût de la moindre entreprise à vampiriser, au mépris le plus effroyable des ouvrières et ouvriers qui en ont créé le patrimoine, de leur savoir-faire souvent de haute tradition ?
-les armées à l’étoile blanche, ravageuses d’Irak, souvent violeuses (la France s’en souvient : 1944-1958), parfois tortureuses, toujours conquérantes et destructrices de civilisations même multimillénaires ?
-les dirigeants de Washington qui estiment que seuls les autres pays émettent des gaz à effet de serre, que le devoir de respect de la planète concerne toutes les nations du monde, sauf… les Etats-Unis ?
-les manipulateurs financiers de la sulfureuse école Friedmann génératrice de plus d’une odieuse dictature (le Chili en porte encore les stigmates) ?
-le rouleau compresseur de leur mal-bouffe productrice de générations d’essoufflés pathologiques et obèses tragiques ?
-les stratégies de fausse paix-vraie guerre au Moyen-Orient soigneusement entretenues pour assurer réélection présidentielle et monopole de la Bannière étoilée (dans cette région, et d’autres !), montées sur l’ignorance volontaire des misères, souffrances, programmes d’extermination de peuples entiers ?
-les politiques de là-bas qui affirment et réaffirment que le seul ordre mondial qui vaille est… le leur (Etats-uniens « gendarmes du monde » !) ?
-leurs tribunaux qui condamnent plus facilement à la chaise électrique l’homme noir que l’homme blanc ?
La liste pourrait être plus longue encore !
Elle pourrait comporter, par exemple, que le plus haut niveau de la diplomatie de ce pays -dit « de liberté »- (Madeleine Albright par exemple) n’a pas hésité à informer, sous le couvert du secret diplomatique, des employés et élus internationaux de l’ONU que leurs enfants, dont l’Etat connaissait tout, pouvaient être menacés jusque dans leur école si eux, parents, ne votaient pas les résolutions décidées par Washington !
Menaces criminelles passibles de procédures et justes condamnations !
Démocratie… démocratie !
Mais… raison d’Etat… raison d’Etat… qu’ils disent !
Et s’il ne s’agissait que de déraison d’Etat !
Devons-nous accepter que, partout, sous ce prétexte, le silence soit d’or pour les tenants du pouvoir, et… de plomb pour le citoyen (du monde) ordinaire ?
Comme c’est curieux : je viens subitement de repenser aux affaires Woerth-Bettencourt et Karachi !
La mémoire a, parfois, de ces mystères !
Salut et Fraternité.
1 commentaire:
Je ne suis pas complétement d'accord avec vous sur les Baillard, seul point qui nous diverge...Mais combien je suis d'accord avec vous sur tout ce qui fait l'humanité et surtout sur votre opinion des Etats-Unis.
C'est un tel régal de lire vos éditoriaux qu'en ouvrant mon ordinateur le matin, je commence par la visite à votre blog.
Amitiés à vous deux. J.C.
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