Quand nous étions l’un contre l’autre
Dans le tourbillon de la terre
Et que nous chantions l’un pour l’autre
Avec nos doigts pour tout se dire
Et nos regards pour tout mystère
Et nos lignes de cœur à lire…
Quand le voile enfin se posait
Sur ton bonheur sur mon soupir
Et quand ton sommeil épousait
Les rives de mon avenir
Avec nos rêves pour projet
Et notre promesse à tenir
Quand de la peau sous nos caresses
Apparut l’or de mon destin
Et le trésor pur de l’ivresse
Et ton désir de me nourrir
Du miel et du lait de ton corps
De la Lumière d’Altaïr
Quand advint le temps de l’offrande
Au cœur de l’horizon défait
Tu me révélas ta légende
Et ton amour pour m’y blottir
Au tabernacle de la terre
Sans un regret sans repentir
Quand l’un et l’autre d’un seul corps
D’un seul cœur et d’un seul élan
Avec un doux parfum de mort
Et ton bonheur pour seul empire
Avons dépassé l’univers
Oubliant l’heure du revenir
Quand sur les dunes de tes reins
Un astre m’apparut brûlant
Tu m’accueillis dans ton écrin
L’amour brûlant nous fit martyrs
Des feux du ciel et de la terre
Jusqu’au nadir jusqu’à mourir
Quand vint la brume du sommeil
Quand tu m’oublias pour dormir
Quand je veillai sur ton réveil
Quand se réveilla le désir
En nous coula le miel vermeil
Et la Lumière d’Altaïr
texte copyright Gilles Laporte
image Henri ROYER Nymphe huile sur toile 1893 Musée des Beaux Arts Nancy photo GL
2 commentaires:
les commémorations: tout à fait d'accord avec vous?voici ce que j'ai écrit dernièrement à ce sujet:
"Pour mon compte je n’aime guère les soi-disant « journées de……. » un coup de clairon commercial la plupart du temps et on n’en parle plus…."
quant à votre poème je ne peux y adjoindre aucun qualificatif connu.
Il coule comme une chaude berceuse au creux d'un rêve
Merci, chère Micheline, merci...
Je vous embrasse très fort.
Gilles
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