Car, ronflants comme des sonneurs d’or, la bouche en cœur et le sourire en coin, ils ont défilé sur le perron du Palais pour nous annoncer que, désormais, les « bonus » des bandits de grandes voies de spéculation seront désormais payés sur trois ans (en attendant, les malheureux devront sans doute émarger aux Restos du cœur !), et ils seront corrigés par des « malus » qui viendront amputer ces gains exceptionnels en cas de mauvais résultats. Fini le « À tous les coups l’on gagne ! » a affirmé le Président. De plus, des sanctions sont promises (une fois de plus : promesses…) aux distraits de la finance qui oublieraient trop vite qu’ils travaillent encore grâce aux fonds publics destinés exclusivement au soutien de l’activité d’entreprises petites, moyennes, peut-être grosses, surtout pas aux parachutes de dirigeants sur le départ après avoir mis leur boutique en difficulté (ça s’est vu, récemment encore !).
Et de claironner que le G20 va voir ce qu’on va voir ! Que les temps du capitalisme sauvage sont bien révolus ! Que la France va devenir la référence mondiale en matière de vertu financière, de rigueur politique, et d’honnêteté patronale.
La preuve : Au lieu du milliard d’Euros prévu initialement, la BNP n’offrira à ses salariés de haut vol (le mot me semble plus que jamais... juste !) que cinq cents petits millions !
Exactement comme un criminel en série arrêté, avouant le meurtre de quatre personnes, qui promet, si on le remet en liberté, de devenir sage : il n’en tuera plus que deux !
Oui, croyons, mes sœurs, mes frères !
photo GL
1 commentaire:
et pan vous ne les avez pas manque c'est bien
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