De toutes parts, journaux, télévisions, radios, montent des cris d’alarme en écho aux avertissements gouvernementaux : les virus sont de retour ! Ils viennent de l’ouest, comme d’habitude, se nichent dans les valises d’affaire et/ou diplomatiques, les poches portefeuille des riches voyageurs contraints à des expéditions lointaines par nécessité de vacances exotiques, ou les coffres ambulants des malades de la finance. Ils sont très agressifs, d’autant plus redoutables qu’ils agissent de manière très sournoise. Ils se nourrissent du sang du peuple et des maigres réserves qui lui garantissaient une santé sociale précaire, se gavent -jusqu’à l’indigestion- du minimum vital des corps les plus faibles, se réfugient de préférence au sommet de tours de verre et d’acier d’où, tels des aigles sur leur aire, ils peuvent à loisir surveiller le ciel et la terre, et fondre sur leurs proies. Ils ont déjà fait de nombreuses victimes dans des familles que l’on aurait pu croire protégées : Continental à Clairois, Molex à Villemur-sur-Tarn, Caterpillar à Grenoble et Echirolles… On dit, chez la Ministre de la santé, que notre pays est le mieux pourvu au monde pour lutter contre le fléau, que tous les remèdes sont prêts pour contrer l’épidémie, et que toutes et tous peuvent dormir sur leurs deux oreilles : la fièvre des premiers atteints ne gagnera pas les autres. Elle restera circonscrite à quelques grands groupes, précisément répertoriés et surveillés, que les pouvoirs publics nourrissent d’abondance afin de leur couper toute envie d’aller chercher eux-mêmes de quoi alimenter leur féroce besoin de matière fraîche !
Il n’empêche : ce sont les cochons qui nous menacent !
Et ce n’est pas un lot de bâches, même jetées en masse sur le troupeau, qui suffira à le contenir et nous protégera de l’agression ! C’est la garde, la garde seule, la garde qui a -seule- les moyens musclés d’empêcher la propagation de ces maladies terribles que sont la bonusite aiguë, la parachutite convulsive, ou la boursitose infectieuse transmise par des individus échappés des élevages, qui échappent à tout contrôle vétérinaire, dont l’insatiabilité a pris une forme pathologique telle qu’elle les pousse au crime social à répétition.
Au diable les masques respiratoires, les vaccins dépassés dès qu’atteint l’objectif de mise sur le marché (souvent même avant !), les quarantaines et autres injections ministérielles quotidiennes de valium !
Pour nous permettre d’espérer sortir sains de corps, d’esprit, et d’économies de ce nouveau coup de la coalition porcine, de grâce, Sire…
Faites donner… La Garde !
images cochon www.matton.fr charge de cavalerie (peintre inconnu)
4 commentaires:
Cochon qui s'en dédit
Je ne vous ai rien promis
Pas le peine de donner la garde
N'est-ce pas l'apocalypce qui nous regarde??
J'aime lire vos emportements si justifiés. J.C.
Excellent post qui m'a fait sourire...Oui gardes emportez les !!!
Merci, Amies et Ami, d'avoir réagi ainsi, et aussi promptement à... la menace !
Oui, que La Garde affronte les cochons (pas gentil pour les porcs !)les emporte et les isole sous un lot de bâches !
A bientôt !
Amitié.
Gilles
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