1
Elle était bleue, elle était verte,
Elle sentait bon la découverte,
Notre Terre !
On la vivait sans y penser
La travaillait sans la blesser…
On l’aurait pu croire éternelle,
C’est vrai, car elle était si belle !
Elle donnait tout ce qu’on aimait,
Elle nourrissait, nous protégeait…
Ma Terre,
Notre Terre !
Refrain
Terre-mère…
Pourquoi ont-ils perdu la tête ?
Pourquoi vont-ils te massacrer ? (bis)
Toi ma planète !
Toi notre mère…
2
Elle assistait les paysans,
Elle transportait les marchands,
Notre Terre !
On y semait le blé doré,
Elle nous donnait le vin ambré…
Le lièvre, l’ourson, la gazelle
Eux-mêmes la trouvaient si belle !
Elle nous offrait le pain, le lait,
Soirs chaleureux et matins frais…
Ma Terre,
Notre Terre !
3
Elle berçait les laminaires,
Reproduisait les scorsonères,
Notre Terre !
On visitait ses océans,
Plongeait dans ses gouffres béants,
Pour y rencontrer la murène…
On y parcourait les déserts
À bord du vaisseau dromadaire…
Ma Terre,
Notre Terre !
4
On l’aurait pu croire éternelle,
C’est vrai, car elle était si belle,
Notre Terre !
Mais sont venus les conquérants,
Chercheurs d’or, filets dérivants,
Avides d’anchois, de pétrole !
C’est vrai que nous les aimions tant,
Tes produits si bons, si tentants,
Qu’on t’a refilé… la vérole !
Ma Terre,
Notre Terre !
5
Elle nous donnait le vin ambré…
Aujourd’hui les ceps vont crever…
Sur notre Terre !
Et pour voir l’abeille ouvrière,
Visiter fleur et son nectaire,
Désormais, il nous faut rêver !
Pour oser respirer son air,
Inspirer son flux salutaire,
Il nous faut avancer… masqués !
Ma Terre,
Notre Terre !
6
La maison brûle nous dit-on !
Mais on massacre encore le thon…
Sur notre Terre !
En Chine, en Inde le béton
Coule à pleins flots ; et le coton
Du Mali produit la misère !
Elle nous offrait le pain, le lait…
Elle nous couvre d’un ciel défait…
Ma Terre,
Notre Terre !
7 (parlé)
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille* ! Cette terrible
Rumeur-là… vient de la ville !
Qu’as-tu donc fait, toi que voilà…
Pour cet enfer ?
Que de méfaits pour nos ébats…
Sur notre Terre !
Terre qui donnait ce que j’aimais,
Qui nourrissait, me protégeait…
Je n’ai su que te faire la guerre !
C’est un soleil noir qui s’éteint,
Mais un soleil d’or que tu tiens…
Mon frère,
En creux de main, en fond de cœur.
L’espoir est permis en cette heure !
Espoir et courage, pas la peur…
Pour…
Ma Terre,
Notre Terre !
Refrain
Terre-mère…
Ce matin ils perdaient la tête !
Ce soir ils voudront te sauver !
Oui, ce soir on va te sauver !
Toi ma planète !
Toi notre Terre !
12 commentaires:
Et poète ,en plus!
Cher Gilles, avec une si tant lettre-berceuse, tu endormirais les étoiles dans la ouate ! Il est plus que temps pour les humains de se réveiller mais ton chant se veut le chant du signe, à moins que nous guettions ce signe qui viendra non d'en bas mais d'en haut. La longeur de mon texte peut être écourté car il est intégralement reproduit sur "ma fenêtre du monde":
*Ce texte image se trouve sur : http://karlchaboum.blogspot.com/
TEXTE:
Couche d’ose homme
Ciel millardaire
riche en années,
tout à coup
en quelques instants,
ta sereine atmosphère
perdit son voile virginal.
Auparavant aveuglé par ta beauté,
on devient aujourd’hui aveugle
en te regardant,
bombardés par tes rayons
naguère inoffensifs
maintenant rayons de mort.
L’homme aime jouer au dieu,
s’approprier espace air temps
mers où il déverse son trop plein
d’huiles sales.
Homme, tu t’es coupé les ailes
et déchu, ange médiocre,
coules au fond de l’abîme,
si bas que Jules Verne
ne serait allé aussi bas,
si haut que dans sa montgolfière
Jules restait à vol d’oiseau du sol,
n’attaquant point, lui, au moins,
ni la mer, ni les cieux,
ses contentant
d’être homme ingénieux,
mettant harnais à son esprit
non encore pollué par déesse Science.
Ciel, comme un enfant dans ses langes
ta couche est souillée.
Existe-t-il un Père aimant assez puissant
pour la changer,
te rendre propre,
sans danger pour tes admirateurs ?
« Levez vos yeux en haut et voyez… Qui a créé ces choses ? C’est celui qui fait sortir leur armée d’après le nombre, et qui les appelle toutes par leur nom. Par suite de l’abondance de son énergie vive, car il est également puissant par la vigueur, pas une d’entre elles ne manque. »
Isaïe 40:26
Voilà vingt-huit siècles furent inspirées ces paroles.
Inspirées elles, car vingt-huit siècles plus tard,
aucun docte astronome transpirant de mirobolantes hypothèses
ne parole plus loin que sa lunette
et compte, lui, sur ses doigts
ses étoiles préférées,
extrapolant l’extrapolaire,
l’amas et superamas galaxiques,
amant de chiffres farammineux,
empâté de millions d’années-lumière
où quasars, PKS 0405-123 croise 3C 68.1 et
surplombe QS) 0957 + 5614, B.
Virgule, personnage pour enfants,
fait la jambette à B.
Messieurs, vos monocles ajustez,
votre examen s’en vient…
Péremptoirement vous mîtes au rancart
le Créateur de toutes choses,
y préférant adultérer avec Dame Nature.
Oui, vous trompâtes
celui qui vous donnât le souffle,
y préférant théories époustouflantes
attireuses de regards admiratifs
sur vos cervicales élucubrations,
lesquelles, elles, ne vinrent pas toutes seules
à la vie
mais de Vous,
penseurs modestement… lumineux.
Mais mais mais
pensez-y donc :
d’où donc vient-elle
la luminosité
de vos si profonds et hauts cerveaux ?
Dévots non vous êtes, de Dieu,
mais de Vous, oui.
Dame, nature a bien fait les choses,
toute seule, s’pas.
Tandis que vous,
germination de vos découvertes
est le subtil et raffiné aboutissement
d’une modeste vie consacrée, dans l’ombre…
à la lumière de l’univers
décortiqué, explicassé par le menu
du macrocosme
par les petits grands hommes que vous êtes,
tant s’en faut.
Plagiats
renégats
doctorats d’usurpation naturellement bioniques,
camoufleurs d’actes créateurs,
qu’avez-vous ainsi
à tripoter et bêcher dans les jardins célestes,
capables de semer théories théorats
mais on de désherber
les champs aériens.
Serez-vous ce Père aimant
qui changera la couche du ciel qui pleure,
ciel irrité de se faire propulser des ondes
par moult satellites qui crachent
tantôt vis tantôt arrière-train de fusées
se délestant dans « leur » espace
d’un excédent métallique,
la Poubelle est grande,
en perpétuelle expansion,
mais attention,
le Sac à vidange est percé :
à qui le tour de le porter
au bord du chemin
de l’abîme infini ?
Jetons du lest direz-vous.
Point de drame.
C’est cyclique.
Le temps arrange bien les choses.
Cyclique ?
non pas cyclique :
cynique
vitriolique
vilipendique
scandalique.
pis : scandasidatique
aberrantique
abêtissantique.
Quel tintouin de tiques ergotiques diplomatiques
vous lancez
d’un geste débonnaire,
laissant couler de vos universitaires bouches
de si élémentaires explications…
subventionnées il va sans dire.
Répondrez-vous à ces questions :
qui coudra la toile déchirée des cieux ?
qui assainira les mers étranglées
par leurs algues mortes,
au plancton huileux vomi par baleines noires
à queue moite et blême ?
Qui amassera la terre arabe
découpée en milliards de parcelles
gisant sèche, au fond des ravins
tandis qu’en haut
soupirent, grelottants,
ces maigrichons pyromaniaques
n’ayant plus à se mettre sous la creuse dent
ni arbre ni cure-dent,
se chauffant à la lueur
de l’espoir d’un monde meilleur
faible chandelle
menue flamme perçant les ténèbres
de leur monde
cru
noir
bleu
ultra-violent
en crise apoplexique.
Dieu ne fait-il rien ?
que regarder le trafic
des hommes boulimiques
et enfants rachitiques
passer en rang
au cimetière,
tous déçus de la vie,
des gavés du succès
aux baveux d’envie
toujours perdant à la loto
prochaine fois peut-être
et vide-la
ta tire-lire ?
Tire-toi de là vieux monde
t’as fait ton temps
fais tes adieux à la famille
emballe tes cliques et tes vieux tours
tes trompe-l’œil et tape à l’œil
tes clinquants et faux faux-fuyants.
Le monde a besoin de changer d’air
besoin d’air pur
tanné d’acheter air et eau en bouteille
jogger devant la TV qui ne transpire pas, elle,
tanné d’acheter en vrac
manger en vrac
vivre en vrac
vraquer à ses occupations robotiques,
besoin de retourner à la Source
retourner au Père
ce Créateur qui d’avant la bouteille
créa l’air en lui donnant pour parc l’espace
et plutôt que d’embouteiller l’eau
la fit circuler, goutte à goutte, d’océan en océan.
Avant que l’homme,
autant le docte que l’ignare,
ne s’étouffe tout à fait
dans le bourbier de ses propres pas,
le Père qui mit au monde
le ciel,
changera sa couche
et d’un grand souffle
sont Saint Souffle,
assainira cieux et terre
transpirant de technologiques transpirations,
et ceci,
afin que tout enfin respire
à tout jamais
à la gloire du plus vieux Père de tous les temps,
Créateur du ciel et de l’à ce moment-là
parfaite couche d’ozone
de nouveau imperméable aux yeux des admirateurs du ciel,
ceux-ci de nouveau protégés et… bronzés à souhait !
Karl Chaboum
1993
Bien joli texte ....
On la regrettera notre terre .. plus tard ....
Ne regrette-t-on pas ce que l'on a plus ?
La terre , notre jouet ..... malheureusment .
Bisou l'artiste .
Je ne suis pas un poète, mais je sais apprécier les mélodies littéraires. Ce poème vibre comme une musique à mes oreilles. Sublime!
Merci, Amies, Ami, pour votre visite et le cadeau de vos mots. Les mots sont vibrations qui animent le monde. Les vôtres viennent du coeur... les meilleurs !
Poète... dans le sillage de Platon, je m'efforce de ne pas perdre de vue l'IDEAL, chère Filledufeu !
Belle image que celle de ce "chant du signe", cher Karl, et "homme tu t'es coupé les ailes..." texte puissant !
Quant à notre jouet, chère Jalhouse, l'aurons-nous cassé bientôt ? Que ne vienne jamais le temps... des regrets !
Affectueuses pensées.
Gilles
J'écrivais ma réponse à nos trois amis, leur parlant de ces vibrations des mots, tandis que tu m'adressais ton message me parlant de poème qui "vibre"... cher Alexis. Je l'ai découvert dans la minute même. Bien au-delà de la coïncidence, j'y décèle... l'HARMONIE immanente !
Merci,l'Ami. A bientôt.
Très cordialement.
Gilles
comme ce poême est vrai ! oui je suis d'accord ce soir on va la sauver...affectueuses pensées.
Gilles,
Tes élans de coeur ont traversé et fait fondre un peu la glace du Québec où je demeure.
Une lectrice a écrit sous ton inspiration "La terre: un jouet ?" que j'ai transformé, non en un bouquet, mais en un fouet que je t'envoie doucement à travers l'océan glacé :
La terre : MON jouet ?
L’attrait de la terre
est de la sans cesse traire
pour des trillions d’années
sans qu’elle se montre achalée
L’agrès de la terre
est d’être suspendue dans le néant
et de ne pas ressentir de tourment
quand, pillée, on lui demande de se taire
L’arrêt de la terre
est d’être habitée par des locataires
qui pensent d’être elle propriétaires
et se pensent libres de tout envoyer en l’air
Protozoaires ils n’ont qu’une idée en tête
faire de la terre tantôt un luxueux salon
tantôt un fromage à trous pour y enfouir leurs poisons
camouflant leurs massacres en disant à cet astre : Sois mon repose-tête
Bien ancrée, elle se sent solide terre
et voit grouiller ces milliards de vers de terre
qui par défaut vont chercher vie sur Terre et Mars
oubliant de compter à l’avance combien il leur faudra monter de marches
Éco éco éco c’est comme s’ils ressuscitaient Jeanne d’Arc
qui serait bonne il est vrai pour prendre les devants de la parade
de cette planétaire bio-dégradable mais temporaire mascarade
car cet éveil mondial arrive si tard … plus un arbre pour y planter son arc
Astronomes, plutôt que de scruter l’horizon avec vos savant téléscopes
tournez donc plutôt ceux-ci vers vos serpentins nombrils
et demandez-vous qui vous a mis là, votre mère ou une antilope
reculez à la nuit des temps pour trouver dans les généalogies un bri
Pour savoir où la terre s’en va il faut d’abord savoir d’où elle vient
Si nous n’avons pas des faces de poissons c’est qu’il n’y a là aucun lien
Si nous préférons comme lieu de vacances les Caraïbes aux petites rues polluées
c’est qu’à l’origine de l’homme gratte-ciels et métro ne faisaient pas la ruée
La terre n’appartient non pas à l’homme mais à Celui qui l’a faite
Arrêtons de dire oui aux sacs à vidanges recyclés, ce qui est bien en soit,
mais mettons-nous dans la peau de son Propriétaire qui en vit toute la défaite
et qui bientôt pour les récalcitrants sortira les flèches de son carquois
Nul humain, quelque soit sa fertile imagination
ne peut concevoir le suprême bonheur de RESTER sur une terre purifiée
Pourquoi ne pas fermer toutes les lumières du monde et compter les étoiles
les doigts croisés avec l’enfant et la vieille dame, le voisin à nos côtés
qu’enfin nous soyons les innombrables fils d’une magnifique humaine toile
et que tout petits nous devenions les oreillons de l’ Oreille émervillon…
Karl Chaboum
2009
Visible avec images sur
http://karlchaboum.blogspot.com/
Et si la Terre n'appartenait à personne, cher Karl !
Et si rien n'appartenait à personne (ni puissance de travail, ni potentiel intellectuel, ni fleurs ou animaux des champs et des forêts...
Comprendre cela, puis l'admettre et le faire rayonner, c'est déjà la sauver, notre Terre... n'est-ce pas chère Rénica ?
Amitié.
Gilles
Oui Gilles je suis d'accord ! Rien n'appartient à personne, personne n'appartient à personne non plus...A la terre nous devons juste le respect...les indiens l'ont toujours louée, ils avaient compris l'essentiel...
Ils se savaient de même nature qu'Elle, les Indiens ! Ils se savaient parcelles d'Elle ! Oui, chère Rénica, ils avaient tout compris. Et leur message était terrifiant pour les avides de propriété. Peut-être est-ce pour cela qu'ils ont été exterminés (comme les Tibétains, aujourd'hui ?)
Je vous embrasse.
Gilles
Magnifique Gilles, ce texte m'a fait vibrer.
Ne pas oublier, nous sommes les enfants de la Terre, nous dépendons d'elle, c'est à nous de lui Donner, Amour et Lumière. Elle nous a tant donné.
Un texte inspiré écrit en avril 2008.
http://des-jours-sur-terre.blogspot.com/search/label/Ecriture%20inspir%C3%A9e
A toi ma descendance
Il y a bien longtemps que je voulais te parler d’Elle, pour que tu saches qui Elle est, toi qui ne l’as pas connue dans sa prime jeunesse.
Elle a des bleus qui ont fait pâlir les turquoises enfouies dans ses entrailles. Je me suis plongée dans la chaleur de ses eaux où les dauphins dansaient à la fleur de la vague. Ses torrents au froid de l’acier courraient joyeux de monts en monts, gorgés de la glace des massifs qui ont fait la gloire de certains alpinistes.
J’ai cueilli tant de ses fleurs odorantes, me suis reposée à l’ombre de ses arbres qui étalaient leurs branches feuillues, lorsque j’allais observer la faune amazonienne.
Je me suis nourrie d’Elle, Mère nourricière depuis la nuit des temps. Tel un prédateur, j’ai pris j’ai volé, me gorgeant des richesses qu’Elle m’offrait.
Bien sûr, je l’ai creusée, pour y planter de quoi nourrir ceux qui avaient faim. Mais voilà, Elle ne pouvait plus arroser ces graines, asséchée par la richesse technologique qui encrasse ses poumons, l’étouffe et tarit ses eaux.
Tout au long des vies, avançant, je lui ai laissé de nombreux souvenirs de mon passage. Je ne t’en ferai pas l’énumération trop longue, de ses centaines d’amis, qui oublient que la vie est respect. J’ai sali ses campagnes, empué l’atmosphère, tari ses sources qui m’abreuvaient. Je l’ai prise pour une poubelle et je l’ai tuée lentement.
J’ai chassé pour m’enrichir et pas hésité à tuer ses espèces menacées.
J’ai toujours agi en prédateur, refusant de voir que jamais je n’ai su protéger celle qui m’a toujours donné.
Elle n’a pas toujours bon caractère, Elle se révolte, me rappelant ses lois : ouragans, assèchements, tremblements, autant de supplications qu’Elle m’envoie, si aveugle et sourd..
En lisant cette hommage, comprends, toi qui ne l’as pas connue à son apogée que, sans Elle, tu ne seras plus rien.
Sa vie recule et je l’ai bafouée, tel celui qui croyait à son immortalité. Son cœur bat, lutte encore pour ne pas mourir sous mes mains assassines.
Prends conscience que sa beauté peut renaître, lorsque tu prendras conscience que sans elle pouls de ta vie, tu risques de tout perdre et que tu te dois de la protéger.
Je te lègue la Terre, source de ta vie future, sa richesse te fera bien plus vibrer que tout l’or qui lui a été volé et que je pourrais te laisser.
Je te demande de l’aimer, de la respecter, Elle qui a été si forte , aujourd’hui si affaiblie que je crains qu’Elle ne puisse se relever sans toi.
Les mots sont pauvres pour te décrire sa beauté qui se fane.
Elle est si belle, si douce encore, ne la laisse pas s’éteindre toi qui ne l’as pas admirée dans sa luxure verdoyante pleine de vie.
Il ne suffit pas de dire, je sais, je t’ai souvent entendu le dire. Engage-toi à l’Aimer, cette Terre si belle, même si tu n’admires sa beauté que par des photos et des reportages vieux de milliers d’années.
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