jeudi 27 février 2014
Medef : Intermittents du spectacle !
Désormais, l’incohérence et
l’arrogance patronales n’ont plus de limites !
Hier, la politique des grands
seigneurs du CAC 40 était équivoque.
Aujourd’hui, elle est clairement
désastreuse !
Voyons plutôt…
Au cours d’un voyage aux
Etats-Unis payé par le contribuable français, le président du Medef (intermittent de la politique) s’est
empressé de prendre la parole devant la presse internationale pour… humilier la France et son Président !
Le même président du Medef avait
promis, juste avant cette sortie de sabotage, à grands coups de menton et
effets de manches, d’embaucher bientôt un million de salariés… pour demander
maintenant, avec les mêmes effets de membres et de verbe, d’exclure du monde du
travail des milliers de salariés dont le statut de grande précarité mérite
plutôt réflexion que condamnation : les intermittents du spectacle !
Sa proposition : supprimer
le régime social qui permet aux artistes et techniciens du cinéma, du théâtre,
des créations de rue, de la télévision (grosse consommatrice de travailleurs à
la tâche), de travailler quand eux, patrons, leur accordent le privilège de
leur confier une mission, puis de recevoir une indemnisation de survie quand
ces mêmes patrons les jettent après les avoir pressés comme des citrons !
Il semble vouloir ignorer que les
effets d’une telle décision serait de nature à assassiner la création française
(et à ouvrir nos vannes aux vagues nauséabondes venues d’anglosaxonnie – ce
qu’il souhaite sans doute !). Il semble vouloir ignorer aussi qu’elle
priverait ses amis entrepreneurs du spectacle -et d'innombrables sous-traitants- d’un système modèle de flexibilité qui leur permet d’adapter
leur voilure salariale aux vents du marché qui les poussent.
Or ce sont les mêmes qui
réclament à corps, à cris et à menaces : la refonte du Code du Travail, l’abandon
des règles contraignantes de protection des salariés, la plus grande souplesse
sur le marché aux esclaves !
Ces patrons représentés par le
Medef et son curieux Président sont bien trop intelligents pour scier les
branches sur lesquelles ils sont assis, auxquelles ils ont suspendu leurs sacs
d’or !
Posons-nous donc une question
simple : quels sont les objectifs visés par ces gens-là ?
Outre le premier qui serait de
soumettre la culture française à la volonté hégémonique des Etats-Unis, ne
serait-ce pas de vouloir produire un état d’inculture en France semblable à
celui dont rêvait Richelieu (n’a-t-il pas écrit : « L’éducation du
peuple est de nature à ruiner le pays… ») qui faciliterait toutes les manipulations politiques et d’intérêts ?
Ou, plus simplement, ne serait-ce
pas, en faisant croire à la population en détresse que ses souffrances seront
apaisées si l’on condamne et exclut de la solidarité nationale certaines
catégories de travailleurs qualifiés de « profiteurs » ? Une
telle intention serait criminelle car, visant à opposer des catégories de
travailleurs entre eux, les « permanents » et les
« intermittents », elle ouvrirait la voie aux pires populismes.
Si vos intentions sont pures et
favorables au développement industriel et commercial de notre pays (ce que je
veux encore croire), Monsieur du Medef, à l’épanouissement de sa culture, à
l’embauche promise d’un million de salariés (votre propre promesse), alors il
vous faut changer d’urgence d’attitude envers notre peuple : cesser les basses
attaques contre la France
lorsque le contribuable vous offre des escapades à l’étranger, cesser de
condamner un exemple d’une flexibilité que vous réclamez par ailleurs sans
cesse (vous voulez embaucher et débaucher sans contraintes !), respecter
celles et ceux qui, par leur production au quotidien, vous permettent de
générer des profits qui seraient légitimes s’ils étaient réinvestis ou
justement répartis.
A votre suggestion de supprimer
le régime des « intermittents du spectacle », je me permets de
répondre par une autre suggestion : supprimer le régime
des « intermittents du travail », ce régime de celles et ceux
qui amassent des fortunes en vivant couchés, qui engloutissent dans des comptes
de paradis fiscaux les fruits des efforts de leurs salariés, ce régime des rentiers de
plus en plus nombreux et riches, des actionnaires vampires qui saignent les
entreprises avant de les abandonner au vent des misères ouvrières, des
propriétaires-spéculateurs cachés derrière des écrans de P.D.G. serviles dont
ils paient grassement les exactions…
Là est le véritable défi pour
notre avenir, Monsieur du Medef !
Pas dans vos gesticulations ni
propos atterrants, pas dans votre fausse bonhomie, pas dans vos manipulations
de promesses qui, à l’instar de celles que vous reprochez aux
« élites » politiques, risquent de n’être jamais tenues.
Là serait votre honneur.
Là est votre devoir !
Bon courage.
Salut et Fraternité.
Image couverture de Au Plaisir d'Ena G. Laporte éditions DGP Québec
mercredi 12 février 2014
Joyeux Drille et La Clé aux âmes...
Mon roman La Clé aux âmes est tombé sous les yeux de Joyeux Drille qui en a fait l'une de ses lectures très récentes.
Si vous voulez découvrir ses impressions...
Elles sont sur son blog. Cliquez sur : Appuyez sur la touche lecture
Puis, sur la page d'accueil blog, sur archives 2014, puis sur L'éducation est à l'âme ce que la sculpture est à...
et... à tout bientôt.
et... à tout bientôt.
Amitié.
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